Communiqué
Global

Lancement d'un partenariat global sur le VIH et les travailleurs mobiles dans le secteur maritime

Par le biais d'un partenariat global, un groupe d'associations et
d'organisations internationales a pour objectif de réduire
la vulnérabilité au VIH de plus d'un million de
marins à travers le monde.

Le partenariat global sur le VIH et les travailleurs mobiles
dans le secteur maritime réunit l'OIM, la
Fédération Internationale des Ouvriers du Transport
(ITF), le Comité International pour le Bien-être des
Gens de Mer (ICSW), l'Organisation Internationale du Travail (OIT),
l'Association Internationale de la Santé Maritime (IMHA), La
Fédération Internationale de la Navigation (ISF) et
le Programme commun des Nations-Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Il
sera introduit lors du 10ème symposium international sur la
santé maritime qui s'ouvre le 23 septembre à Goa, en
Inde.

Les partenaires travailleront ensemble pour changer les
comportements à risque des marins face au VIH,
améliorer leur accès aux services et programmes de
santé durant leurs voyages en mer, et garantir leurs droits,
en particulier s'agissant des tests de dépistage et de
l'aide psychosociale en lien avec le VIH. Ils œuvreront
également pour l'élaboration et la mise en œuvre
de politiques de promotion d'un cadre de travail sûr et de
programmes qui traitent le problème.

Les membres du partenariat espèrent que, grâce
à leur collaboration, leurs compétences globales et
leur expérience auront un impact durable, en particulier sur
le changement des comportements sexuels à haut risque des
marins et des communautés avec lesquelles ils interagissent.
Différentes études menées aux niveaux
régional et national indiquent que les gens de mer en tant
que catégorie professionnelle connaissent des taux
élevés de contraction du VIH par rapport à la
population dans leur communauté d'origine.

La recherche montre également que les marins ont moins de
connaissances sur la transmission et les facteurs de risque de
contraction du virus que la population générale.
Parallèlement, les marins semblent être moins
susceptibles que les autres catégories professionnelles de
procéder volontairement à des tests de
dépistage. Il est pourtant plus probable qu'ils adoptent des
comportements à haut risque. Dans une étude, 53% des
participants ont reconnu avoir eu des contacts avec des
travailleurs du sexe et 73% ont révélé n'avoir
jamais utilisé de préservatifs.

La grande majorité des marins sont des hommes en
âge d'avoir une vie sexuelle active, qui sont loin de leurs
conjoints ou partenaires pendant de longues périodes, qui
fréquentent souvent les ports où ils peuvent
rencontrer de nombreux travailleurs du sexe et qui sont
confrontés à l'isolement et à la
détresse dans des environnements inconnus. Les conditions de
travail laborieuses des marins les poussent à adopter des
conduites à risque et ces conditions de travail leur rendent
encore plus difficile l'accès à l'information sur le
VIH. Les marins sont une population très mobile, qui profite
peu souvent des services de santé et d'information
disponibles à terre. Ils sont souvent privés
d'accès aux messages sur le VIH à cause du manque de
temps, de l'incompréhension de la langue « locale
» ou en raison des préjugés et de la
discrimination.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Davide Mosca

OIM Genève

Tél. +41 22 717 9358

E-mail : "mailto:dmosca@iom.int" target="_blank" title=
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