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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'Allemagne soutient l'OIM dans son aide à la réintégration des migrants tchadiens de retour de Libye
L'OIM a reçu un nouveau financement du gouvernement allemand
pour ses opérations d'aide à la
réintégration sociale des Tchadiens qui sont
rentrés de Libye les mains vides.
Ce financement d'un montant d'un million d'euros permettra
d'aider les rapatriés et les communautés d'accueil
dans les zones où l'affluence de rapatriés est forte,
en leur accordant de petites subventions qui
bénéficieront directement à plus de 50
communautés vulnérables et jusqu'à 75 000
bénéficiaires.
Le nord et l'ouest du Tchad, qui souffrent de la
sécheresse prolongée, de l'insécurité
alimentaire et de l'extrême pauvreté, ont vu de
nombreux tchadiens rentrer de Libye à la suite du
renversement du régime de Kadhafi.
« Le retour soudain de Libye de quelque 90 000
travailleurs migrants tchadiens dans leurs communautés
d'origine et l'arrêt des rapatriements de fonds qui en
résulte mettent à rude épreuve leurs familles
et les communautés d'accueil », déclare Qasim
Sufi, chef de mission de l'OIM au Tchad.
Tout au long de ce projet d'un an, l'OIM organisera une campagne
de sensibilisation à grande échelle afin d'aider les
communautés à surmonter les frictions sociales entre
les rapatriés et leurs communautés d'origine, et
soutiendra les projets d'infrastructures socioéconomiques
mis en œuvre par les communautés au profit de
tous.
Une récente évaluation de l'OIM financée
par l'Office humanitaire de la Commission européenne (ECHO)
a révélé que la plupart des Tchadiens qui
étaient rentrés de Libye nécessitaient une
aide d'urgence à la réintégration au sein de
leurs communautés.
Elle a également fait observer que les rapatriés
ne sont plus habitués aux modes de vie traditionnels dans
les communautés rurales tchadiennes, après avoir
vécu et travaillé en Libye pendant plusieurs
années.
L'étude a aussi montré que dans les
communautés où les retours sont nombreux, les
tensions sociales entre les rapatriés et les
communautés d'accueil se multiplient. Les rapatriés,
qui ont souvent subi de graves traumatismes avant de quitter la
Libye, sont confrontés à divers problèmes
lorsqu'ils rentrent chez eux, notamment à la pénurie
de logements, au chômage, à l'absence
d'infrastructures médicales et même à la
barrière de la langue.
Ces problèmes s'intensifient du fait que de nombreux
rapatriés rentrent dans leurs familles et leurs
communautés les mains vides. Une majorité de
rapatriés a déclaré ne pas pouvoir subvenir
à ses besoins primaires en nourriture, en logement, en soins
de santé et en éducation.
De nombreux rapatriés tchadiens vivaient en Libye depuis
plusieurs années et avaient peu ou pas de liens avec leurs
lieux d'origine. Les enfants et les adultes nés en Libye
étaient incapables de communiquer en français ou dans
le dialecte arabe du Tchad, ce qui rend d'autant plus difficile
leur possibilité d'aller à l'école ou de
s'intégrer socialement.
Depuis leur retour, seul un petit nombre d'entre eux a
trouvé un emploi stable. La plupart ont dû se
résumer au petit commerce, en vendant des cigarettes ou du
thé sucré. Dans certaines zones rurales, les
rapatriés ont établi des marchés
parallèles connus sous le nom de « marchés de
Libye », où ils vendent les quelques biens qu'ils sont
parvenus à ramener avec eux, afin de nourrir leurs familles.
Ces marchés provoquent souvent des conflits avec les
commerçants traditionnels des communautés
d'accueil.
Le projet de réintégration socioéconomique
vise à établir des liens entre les rapatriés
et les communautés d'accueil en leur fournissant une
plateforme d'interaction sociale. Grâce au dialogue et
à la mise en œuvre de projets d'infrastructures
socioéconomiques choisis par les communautés, ils
auront la possibilité de travailler tous ensemble et de
réduire ainsi les tensions sociales et les conflits
potentiels.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Qasim Sufi
OIM Tchad
Tél: +23562900674
E-mail:
"mailto:qsufi@iom.int">qsufi@iom.int
ou
Anne Schaefer
Tél: +23562901118
E-mail:
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