Communiqué
Global

La Suède soutient le plan de l’OIM visant à réduire la vulnérabilité sanitaire des migrants en Afrique de l’Est et en Afrique australe

Sud-africaine - Avec le soutien de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), l’OIM lance un projet visant à réduire la vulnérabilité sanitaire des migrants et des personnes touchées par la migration en Afrique de l’Est et en Afrique australe.

Le Partenariat sur la santé et la mobilité en Afrique de l’Est et en Afrique australe Phase II (PHAMESA II) s’appuie sur le succès de PHAMESA I et du Partenariat sur le VIH et la mobilité en Afrique australe (PHAMSA) mis en œuvre au cours des dix dernières années.

PHAMESA II répondra aux besoins de santé publique plus globaux des migrants et des communautés concernées par la migration en se centrant davantage sur les zones de vulnérabilité. Ce sont des zones où la migration accroît la vulnérabilité de tous au sein d’une même communauté, qu’il s’agisse de migrants ou de communautés d’accueil.

Pour surmonter ces problèmes, l’OIM mènera des interventions en vue de renforcer les connaissances des migrants et des communautés en matière de santé et d’accroître la disponibilité, l’accessibilité et la recevabilité des services qui permettent d’améliorer la santé dans des zones de vulnérabilité identifiées. L’OIM sensibilisera les organismes de soins de santé et les fournisseurs de services et renforcera leurs capacités.

L’Organisation coopèrera en outre avec les fournisseurs de services publics, privés et caritatifs afin de faciliter la fourniture de services de prévention et de soins de santé, et de s’intéresser aux déterminants sociaux de la santé tels que la pauvreté, la sécurité alimentaire, le statut d’immigration, le logement et le transport.

Afin de répondre aux défis de la migration et de la santé de façon constructive et durable dans la région, l’OIM abordera également les facteurs institutionnels, structurels et normatifs qui ont un impact sur la santé des migrants et des communautés touchées par la migration.

L’OIM se centrera sur l’élaboration d’une politique et d’un environnement législatif adéquats qui soutiennent le droit des migrants à la santé, en encourageant la mise en œuvre de politiques et/ou d’instruments juridiques basés sur les faits aux niveaux régional et national. L’OIM garantira également la durabilité des réponses apportées à la migration et à la santé dans la région en renforçant ses partenariats et ses réseaux avec plusieurs pays.

Enfin, l’OIM reconnaît l’importance des données stratégiques pour éclairer les politiques et les programmes. Elle entreprendra donc une étude visant à améliorer la qualité des données et des informations sur la migration et la santé et encouragera l’intégration d’indicateurs qui déterminent l’état de santé des migrants dans les systèmes d’information nationaux.

Prendre en compte le droit à la santé des migrants, droit reconnu dans de nombreux instruments politiques et juridiques mondiaux et régionaux, est l’élément essentiel de ces activités. Il convient à ce propos de mentionner la Résolution 61.17 (2008) de l’Assemblée mondiale de la santé sur la santé des migrants.

PHAMESA II encouragera et favorisera également la responsabilisation des femmes, la participation des hommes et la communication au sein du couple afin de répondre à certains besoins et vulnérabilités en matière de santé engendrés par les dynamiques et les normes liées à la relation entre les sexes en Afrique de l’Est et en Afrique australe.

« Aucune organisation ne peut gérer seule une réponse durable à la migration et à la santé. Nous devons établir des partenariats aux niveaux local, national et régional afin de soutenir la fourniture de services, de renforcer les capacités, de mobiliser les ressources et d’élaborer une politiques et un environnement législatif adéquat qui soutient le droit des migrants à la santé », déclare le Dr. Erick Ventura, chef de mission par intérim de l’OIM en Afrique du Sud.

« Au final, ces réponses à la migration et à la santé doivent être durables : l’OIM continuera de renforcer les partenariats multisectoriels, de promouvoir le partage d’informations, la coordination et la collaboration entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et les migrants », fait-il remarquer.

Pour plus d’information, veuillez contacter

Gaone Dixon
OIM Pretoria
Tel: +27 72 127 7094
Email: gdixon@iom.int