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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Impact inégal des remises de fonds dans les zones rurales en Chine
Selon le dernier rapport publié dans les Migration Research
Series de l’OIM, si le niveau de vie des familles dans les
zones rurales a progressé de façon significative, les
remises de fonds envoyées par des millions de migrants
internes chinois ont un coût humain pour les migrants et leur
famille.
D’après ce rapport, intitulé «Domestic
Migrant Remittances in China, Distribution, Channels and
Livelihoods» («Remises de fonds des migrants internes
en Chine, répartition, voies de distribution et moyens de
subsistance»), si toute l’attention est centrée
sur le montant des remises de fonds des migrants internes en Chine
– estimées à 30 milliards de dollars en 2005
envoyés par les voies officielles – il est
nécessaire de tenir compte du coût humain des
migrations internes dans les débats portant sur les choix
politiques pour ce qui est de la séparation prolongée
et du rôle des remises de fonds dans les
inégalités entre les générations et
entres les sexes au sein des familles.
Les heures harassantes de travail et les mauvaises conditions de
travail, combinées à la volonté
d’envoyer autant d’argent que possible, poussent
souvent les migrants à ne pas investir dans un bon lit, dans
de la nourriture ou des vêtements décents, ce qui a
des répercutions sur leur santé.
Ce rapport souligne par ailleurs l’impact des migrations
sur les personnes âgées, qui restent souvent au
village pour prendre soin des terres et des petits-enfants. Comme
dans de nombreuses communautés rurales pauvres de par le
monde, les quelques ressources disponibles dans les foyers les plus
pauvres bénéficient plus souvent aux garçons
qu’aux filles, retirées de l’école pour
travailler la terre.
Supérieures au montant des remises de fonds des
émigrés chinois, ou des émigrés
originaires d’autres pays, les remises de fonds internes en
Chine contribuent à hauteur de 20 à 50 pour cent du
revenu total des foyers qui en bénéficient dans les
zones rurales. S’il est vrai que les remises de fonds des
migrants temporaires ont contribué à réduire
les inégalités en matière de revenus dans les
zones rurales, elles n’ont pas permis de diminuer le
fossé entre les zones rurales et les zones urbaines en
Chine, l’un des plus importants au monde.
Ce rapport a également permis d’identifier les
différentes tendances en matière de remises de fonds
en Chine, en les comparant aux tendances dans d’autres pays.
En Chine, les hommes envoient plus d’argent que les femmes.
Ces différences entre les sexes et l’augmentation du
nombre de femmes qui choisissent de migrer poussent les hommes
venus des zones rurales pauvres à économiser plus
pour être en mesure de payer une dot et construire une maison
pour avoir plus de chances de trouver une femme.
Ce rapport aborde également le problème du peu de
remises de fonds de près d’un quart des migrants
internes en Chine. Les salaires non versés sont un facteur
clé, en dépit des efforts mis en uvre par le
gouvernement pour demander un traitement équitable des
migrants et un paiement rapide de ces salaires.
L’urbanisation croissante est un autre facteur dont il
résulte que nombre de migrants choisissent de rester de
façon permanente dans les villes et sont donc moins
susceptibles d’envoyer de l’argent, ou tout du moins
autant d’argent que les migrants temporaires.
Ce rapport souligne toutefois les nombreux
bénéfices des remises de fonds. Si les remises de
fonds contribuent à réduire la pauvreté dans
les zones rurales les plus pauvres et permettent de faire face aux
difficultés, elles permettent également de payer les
frais de scolarité pour les familles des migrants,
d’acheter des biens de consommation, et ont, de
manière générale, un impact positif sur la
croissance économique du pays.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Franck Laczko
OIM Genève
Tél. : + 41 22 717 9416
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"mailto:flaczko@iom.int">flaczko@iom.int