Communiqué
Global

Identifier les trafiquants d'êtres humains et leurs victimes

Les bureaux de l'OIM au Costa Rica et au Nicaragua s'associent
à la Coalition nationale contre la traite des personnes et
le trafic des migrants du Comité national du Costa Rica et
du Nicaragua contre la traite des personnes pour sensibiliser et
former les fonctionnaires, y compris les policiers, les membres des
services d'immigration, d'ONG et d'autres partenaires, à
l'identification de réseaux de traite et à l'aide aux
victimes dans les régions frontalières.

Cette rencontre qui a lieu aujourd'hui dans la ville
frontalière de Los Chiles, au Costa Rica, fait suite
à un autre réunion qui s'est tenu plus tôt
cette semaine dans la ville nicaraguayenne de Peñas Blancas,
destinée expliquer les besoins des victimes de la traite qui
n'ont pas été identifiées par les services de
l'immigration.  

« Souvent, la première personne que rencontre une
victime de la traite est un garde-frontière. Un
fonctionnaire bien formé sera en mesure d'identifier une
victime de la traite et de lui fournir de l'aide sur place »,
explique Ana Hidalgo, psychologue travaillant avec l'unité
de lutte contre la traite de l'OIM à San
José. 

D'après des études de l'OIM menées au
Nicaragua et au Costa Rica, ainsi que dans des régions
frontalières d'Amérique centrale, il existe un
mouvement important de personnes qui pourraient être des
victimes potentielles de la traite.

Les études de l'OIM ont également confirmé
que le Costa Rica est un pays d'origine, de transit et de
destination pour la traite humaine, et que les femmes sont les plus
à même d'être victimes de la traite dans le pays
et à l'étranger. Les femmes et les mineurs sont
victimes de la traite à l'intérieur du Costa Rica
pour répondre à une demande grandissante, notamment
en raison du tourisme sexuel.

Les information fournies par le Conseil des femmes ministres de
la condition féminine en Amérique Centrale (COMMCA)
confirment aussi que les femmes victimes de la traite sont
amenées au Costa Rica depuis la Colombie, la
République dominicaine, le Nicaragua et le Pérou
à des fins d'exploitation sexuelle, de travail forcé
pour travailler dans les « maquilas » (usines
d'assemblage), et de travail domestique.

L'année dernière, l'OIM Nicaragua a fourni une
aide au retour et à la réintégration à
30 jeunes femmes nicaraguayennes victimes de la traite au Salvador
et au Costa Rica ainsi que dans d'autres pays à des fins
d'exploitation sexuelle. Dix d'entre elles ont achevé avec
succès une formation professionnelle et ont désormais
un emploi; neuf autres sont toujours en formation.

« Renforcer les capacités des fonctionnaires locaux
pour qu'ils identifient les victimes de la traite est fondamental
pour lutter efficacement contre la traite », ajoute Ana
Hidalgo.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Agueda Marín

OIM San José

Tél.: +506.22.21.5348, ext. 119

E-mail: "mailto:amarin@iom.int">amarin@iom.int

ou

Ana Beatriz Fernández

Tél.: +506.22.21.5348, ext. 136

E-mail: "mailto:afernandez@iom.int">afernandez@iom.int