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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Evaluation des données sur la migration et l'environnement : Un nouveau rapport révèle d'importantes défaillances sur la question
Alors que le monde redécouvre le problème
après dix ans d'insouciance, une nouvelle étude de
l'OIM destinée à évaluer les données
existantes sur la migration et l'environnement met en
évidence la nécessité d'accroitre les efforts
de gestion des mouvements internes et transfrontaliers qui ont lieu
à cause du changement climatique et de la dégradation
de l'environnement.
Bien que les données sur la question soient très
peu fiables, le rapport intitulé Migration, environnement et
changement climatique : évaluer les données indique
non seulement que les mouvements humains à grande
échelle causés par le changement climatique et la
dégradation de l'environnement sont inévitables mais
qu'ils sont déjà en marche. Toutefois, ces flux
s'effectuent surtout à l'intérieur des pays ou vers
les pays voisins, infirmant ainsi certaines craintes de voir des
millions de personnes pauvres se diriger vers les pays riches en
raison du changement climatique.
Le nombre de personnes touchées par les catastrophes
naturelles a plus que doublé ces dernières
années. Cependant, le rapport souligne qu'il n'y a pas eu
d'augmentation des migrations internationales depuis les
régions touchées au cours de cette
période.
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target="_blank" title="">Migration, Environment and Climate
Change: ASSESSING THE EVIDENCE
Au contraire, selon ce rapport, établi grâce au
soutien de la Fondation Rockfeller, la recherche montre que la
majorité des flux migratoires provoqués par les
catastrophes naturelles soudaines ou lentes (la sécheresse,
par exemple) sont avant tout internes. Les mouvements se font entre
zones rurales ou de zones rurales à zones urbaines. A
l'inverse, la migration internationale est un mouvement
principalement transfrontière - elle requiert une certaine
organisation et des ressources dont les personnes qui ont perdu
leurs maisons ou leurs moyens d'existence ont peu de chances de
disposer.
Certains Programmes d'Action Nationaux d'Adaptation (PANA)
menés par les pays les moins avancés afin de
s'adapter au changement climatique citent justement des cas
où le réchauffement climatique et les autres facteurs
environnementaux sont responsables de la migration interne. Par
exemple, au Mali, les flux s'effectuent du nord vers le sud et vers
les côtes d'Afrique de l'ouest. Il s'agit pour eux d'une
stratégie spontanée d'adaptation à la
sécheresse. Le pays reconnait cependant que cette migration
interne ajoute une pression supplémentaire sur un
écosystème déjà fragile.
Un autre aspect mis en avant par le rapport est l'impact souvent
négligé mais non moins grave des catastrophes
naturelles lentes par rapport aux phénomènes
climatiques extrêmes tels que les tempêtes ou les
inondations. Entre 1979 et 2008, 718 millions de personnes ont
été victimes de tempêtes alors que 1,6 milliard
de personnes ont été touchées par la
sécheresse.
Pourtant, certains pays tels que Sao Tomé-et-Principe,
les Iles Samoa, les Iles Salomon et les Maldives voient la
réinstallation interne vers des régions plus
sûres comme la seule stratégie d'adaptation au
changement climatique.
Le rapport indique qu'en général, les pays
prévoient de gérer les migrations environnementales
à l'intérieur du pays, à l'exception des
petits Etats insulaires menacés par la montée du
niveau des eaux qui, dans certains cas, a déjà
effacé certaines îles de la carte, provoquant ainsi
des flux migratoires internationaux.
Cependant, l'ampleur potentielle des mouvements futurs
nécessitera d'apporter un soutien international aux pays les
moins avancés qui sont les plus touchés par la
migration environnementale interne et transfrontière car ces
pays n'auront pas la capacité ou les ressources pour
gérer de tels flux.
Le rapport met également en évidence les carences
politiques préoccupantes dans les pays de destination du
monde industrialisé pour faire face à la migration
environnementale. Même s'ils reconnaissent que l'impact du
changement climatique sur la migration est surtout d'ordre interne,
la migration internationale est néanmoins susceptible
d'être de plus en plus importante dans l'avenir et
nécessitera la mise en uvre de programmes politiques
qui sont aujourd'hui inexistants.
Les zones sensibles potentielles de la migration internationale
sont également identifiées. Ce sont des pays
où les taux d'émigration sont élevés,
qui doivent relever des défis socio-économiques
considérables et faire face à des catastrophes
climatiques lentes qui ont des conséquences sur certains
aspects tels que la sécurité alimentaire. Parmi ces
pays, on trouve l'Afghanistan, le Bangladesh, la plupart des
pays d'Amérique centrale et plusieurs pays d'Afrique de
l'ouest et d'Asie du sud-est.
Cependant, ce manque persistent de données sur les
migrations, le changement climatique et la dégradation de
l'environnement représente un obstacle majeur pour dresser
un tableau plus clair sur la question et faire des projets. La
grande variabilité des estimations existantes sur le nombre
de migrants environnementaux (entre 25 millions et 1 milliard d'ici
2050) ne fait que confirmer ce manque de données sur la
question.
Le rapport expose également la nécessité
d'adopter une approche plus équilibrée dans la
compréhension du lien entre la migration et le changement
climatique, un sujet complexe qui est souvent perçu comme un
phénomène de déplacement forcé
provoqué par des événements climatiques
extrêmes et qui néglige le rôle décisif
que la migration peut jouer dans l'adaptation à cette
nouvelle réalité climatique.
Le rapport, seule publication qui réunit tous les champs
de la recherche actuelle sur la migration et l'environnement, peut
être téléchargé sur :
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"http://publications.iom.int/bookstore/free/migration_and_environment.pdf"
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Pour plus d'informations, veuillez contact:
Jean-Philippe Chauzy
OIM Genève
Tel: + 41 22 717 9361/+41 79 258 4366
E-mail:
"mailto:pchauzy@iom.int">pchauzy@iom.int
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