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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Étude de l’OIM : les femmes et les filles sont les premières victimes de la traite au Niger
Niamey – Les femmes et les filles représentent 69 pour cent des victimes et des survivants de la traite au Niger, selon une nouvelle étude de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'étude, une première en son genre au Niger, met en lumière les profils et les tendances des victimes de la traite d’êtres humains.
Entre 2017 et 2021, 666 victimes de traite ont été aidées dans les centres de transit de l'OIM au Niger pour les migrants vulnérables, dans le centre géré par le gouvernement à Zinder, ou en dehors de ces centres. Les victimes ont été principalement enregistrées à Zinder, Agadez, Arlit, Dirkou, et dans la région de Niamey.
Selon l'étude, la traite des personnes est une question de genre, touchant de manière disproportionnée les femmes et les filles ; 31 pour cent étaient des hommes et des garçons. Les victimes sont âgées de quatre mois à 66 ans, l'âge moyen étant de 20 ans. Il s’agit pour la plupart d’adultes (62 pour cent ont 18 ans et plus), mais les enfants représentent un pourcentage significatif de 37 pour cent des victimes.
« Cette importante étude s'appuie sur la longue collaboration avec le gouvernement du Niger pour protéger et aider les victimes de traite dans le pays », a déclaré Barbara Rijks, chef de mission de l'OIM au Niger. « L'étude contribuera à renforcer les efforts de lutte contre la traite, y compris les efforts de sensibilisation, et à fournir une aide aux victimes de traite en fonction de leurs besoins. »
L'étude révèle également que la plupart des victimes viennent du Nigéria (56 pour cent), du Niger (23 pour cent) et d'autres pays d'Afrique subsaharienne.
Les victimes de traite à des fins d'exploitation sexuelle, de prostitution forcée et d'exploitation sexuelle envisagée constituent la majorité des cas (38 pour cent), suivies par l'exploitation du travail, le travail forcé et l'exploitation du travail envisagée (21 pour cent), tandis que 23 pour cent ont été victimes de mendicité forcée.
L'OIM aide les migrants vulnérables et contribue à la protection des droits des migrants au Niger depuis 2006. En 2019, l'Organisation a soutenu l'Agence nationale de lutte contre la traite des personnes (ANLTP) pour ouvrir le premier centre d'accueil pour les victimes de traite dans le pays, situé dans la région de Zinder. L'OIM fournit également un soutien structurel pour établir des installations gérées par l'État où les victimes peuvent recevoir l'aide dont elles ont besoin. Ce soutien est complété par le renforcement des capacités des acteurs de l’application des lois, du gouvernement et de la société civile afin d'améliorer leurs capacités de gestion des migrations et de promouvoir une réponse coordonnée et stratégique.
L'OIM fournit une aide sur mesure aux migrants survivants de la traite dans ses centres de transit et s'engage auprès des communautés afin d’informer le public des risques de la migration irrégulière et des services disponibles pour les victimes de la traite.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter Aïssatou Sy, email : aisy@iom.int ; tel : +227 80 06 65 31