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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Enquête de L’OIM en RCA: les déplacés craignent toujours de rentrer chez eux
République centrafricaine- L’OIM a réalisé une deuxième enquête sur les intentions de retour des personnes déplacées à Bangui, la capitale de la République centrafricaine (CAR). Elle fait suite à une première enquête d’intentions réalisée les 15 et 16 janvier.
L’objectif était d’identifier les changements dans les intentions de retour des déplacées sur une période d’un mois. L’enquête était basée sur plus de 600 entretiens réalisés par les facilitateurs de l’OIM dans plus de 40 sites à Bangui.
D’après les dernières conclusions de la Commission sur les mouvements de population publiées le 11 février, 714 000 personnes sont actuellement déplacées en RCA, dont quelque 425 000 à l’extérieur de Bangui et 289 000 dispersés à travers 69 sites à l’intérieur de la ville.
Les enquêtes de janvier et février ont révélé que 99% des personnes interrogées avaient quitté leur lieu d’origine en raison de l’insécurité et 20% ont confié avoir dû changer de site à plusieurs reprises.
Le conflit en RCA divise la population pour des raisons à la fois ethniques et religieuses. La situation s’est détériorée au point que les Musulmans et les autres minorités ne se sentent en sécurité nulle part ailleurs que dans les camps pour personnes déplacées. La plupart des déplacés restent dans les camps pendant la nuit et vont travailler à l’extérieur pendant la journée.
Le pourcentage de déplacés internes qui souhaiteraient rentrer chez eux a baissé, passant de 72% en janvier à 65,5% en février.
Il existe une grande différence dans les intentions de retour entre la population majoritaire et les minorités : 72% des Chrétiens (population majoritaire) souhaiteraient rentrer au pays alors que 66% des Musulmans et des minorités ethniques (populations minoritaires) préfèreraient se rendre dans une autre région ou rester dans un camp pour personnes déplacées.
Pour ceux qui souhaitent rester, le logement est devenu une priorité alors qu’il y a un mois, l’amélioration de la sécurité était leur principale préoccupation.
L’enquête révèle également les difficultés économiques de la population déplacée : 93% des déplacés ont réduit les rations alimentaires du foyer, 90% ont diminué l’alimentation des adultes pour nourrir les enfants, et 85% restent plusieurs jours sans manger. Tous ces indicateurs ont empiré depuis l’enquête de janvier.
« L’OIM reste centrée sur les besoins humanitaires de la population déplacée. Cet exercice est très utile pour mieux comprendre la situation en fonction des perceptions des personnes déplacées. Elle donne l’opportunité à la population déplacée d’exprimer ses besoins », a déclaré Giuseppe Loprete, responsable du bureau de l’OIM en RCA.
Le rapport final sera publié cette semaine en anglais et en français.
Pour plus d’information, veuillez contacter
Sandra Black
OIM Bangui, sblack@iom.int
Tel.:+236 7276 3411