Communiqué
Global

Des rapports sur la migration et le développement mettent en lumière l'engagement de la diaspora et l'impact positif des rapatriements de fonds

Trois études couvrant des questions liées aux
rapatriements de fonds et à l'investissement, ainsi qu'au
rôle et aux attentes de la diaspora égyptienne et des
entrepreneurs égyptiens en Italie viennent d'être
présentées par le bureau de l'OIM en Egypte.

Les rapports mettent en avant l'impact économique positif
pour le pays, des près de 2,7 millions de migrants
égyptiens à l'étranger dont 70% habitent dans
des pays arabes et 30% en Europe et en Amérique du
Nord.  Avec 7,8 millions de fonds rapatriés en 2009,
soit environ 5% du PIB, l'Egypte est aujourd'hui le pays qui
reçoit le plus de rapatriements de fonds au
Moyen-Orient.

Le rapport souligne également qu'environ 80% des
rapatriements de fonds sont utilisés pour la consommation de
biens et services et le paiement des dépenses quotidiennes,
et 20% sont investis soit dans l'immobilier, activité la
plus répandue (39%), suivi par la création de petites
et moyennes entreprises (22% et 6% respectivement).

Les familles migrantes qui choisissent de ne pas investir leurs
remises de manière productive ont expliqué qu'elles
considéraient le climat économique en Egypte comme
trop risqué. Cependant, un certain nombre de ces familles
est confronté au manque d'accès à
l'information sur les possibilités d'investissement et les
démarches à suivre pour créer une
entreprise.

Les rapports montrent également la volonté et la
capacité de la diaspora égyptienne à
contribuer au développement économique et social du
pays, ce malgré  les problèmes d'accès
aux services consulaires (51%), à la préservation de
l'identité égyptienne au sein des familles de
deuxième génération (46%) , au manque de
coopération culturelle entre les pays d'accueil et l'Egypte
(24%), à l'impossibilité de voter à
l'étranger (20%) et aux obligations liées au service
militaire (6%).

Les migrations ont également un rôle important bien
que souvent oublié dans l'autonomisation des femmes. Les
études ont révélé que 52% des femmes de
migrants décidaient elles-mêmes de la manière
dont l'argent est dépensé et que, dans ces foyers,
les rapatriements de fonds constituaient une importante source de
revenus, représentant 43% du revenu de la famille dans
certains cas.

Les conclusions et recommandations émises dans le rapport
portent essentiellement sur la nécessité du
Gouvernement à mettre en œuvre des programmes
spécifiques dans différents gouvernorats qui
permettront de fournir des conseils en investissement et en
affaires aux migrants de retour, et sur la mise en application de
mesures qui encouragent le potentiel de développement de la
diaspora. Ces recommandations visent à garantir que ces
projets soient accompagnés d'une stratégie de
communication intégrée et ciblée qui
améliore les avantages pour l'Egypte et ses citoyens
à l'étranger.

Les rapports, financés par le bureau régional de
l'OIM au Caire et par la Coopération italienne au
développement dans le cadre du projet de système
d'information intégré sur les migrations, seront
présentés le 12 juillet à 9 heures 30,
à l'Hôtel intercontinental Semiramis, au Caire.

Les études peuvent être consultées en ligne
sur : www.egypt.iom/publications.htm

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Roverto Pitea

OIM Le Caire

Tél. + 2 02 2358001

E-mail : "mailto:rpitea@iom.int" target="_blank" title=
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