-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Des familles colombiennes récupèrent les dépouilles de personnes disparues pendant le conflit armé
Colombie - Au cours des sept dernières années (2007-2014), 2 789 dépouilles de victimes des disparitions forcées ont été rendues aux familles colombiennes par le Bureau du procureur général (AGO en espagnol).
« Notre fils avait 17 ans lorsqu’il a disparu et a été assassiné par un groupe paramilitaire le 26 novembre 1989 dans le village de Loma Verde (au nord de la Colombie). Nous avons dû attendre 24 ans pour récupérer son corps et faire notre deuil », a confié Luz Marleny, mère de l’une des 315 personnes dont les corps ont été rendus dans la province de Cordoba ces quelques dernières années.
Sur les dépouilles rendues jusqu’ici, 83,5% ont été rendues aux familles dans le cadre d’un partenariat entre l’OIM, USAID, l’Union européenne et l’Unité pour l’aide et la réparation intégrale aux victimes (UARIV).
La réparation pour les victimes du conflit armé est l’un des objectifs principaux du gouvernement colombien dans la mise en œuvre de la Loi de 2005 pour la justice et la paix. L’AGO a exhumé 5 735 corps de victimes de disparition forcée, dont la majorité ont été trouvées grâce aux témoignages d’anciens combattants démobilisés des Forces d’auto-défense unies de Colombie (AUC), qui sont en réintégration dans le cadre de la Loi pour la justice et la paix.
En plus des dépouilles déjà rendues, 144 corps ont été identifiés par l’équipe ADN de l’AGO et sont prêts à être retournés à leurs familles. Quelque 723 dépouilles supplémentaires ont été partiellement identifiées et 2 079 autres ne l’ont pas encore été.
« Le défi est de faire de l’identification, qui a lieu dans les laboratoires d’ADN de la police et du Service d’enquête judiciaire technique, un processus plus efficace et simplifié pour identifier les corps exhumés », a déclaré Alvaro Polo, procureur général qui coordonne le groupe de l’AGO chargé des exhumations.
« Nous sommes vraiment convaincus que l’identification et le retour des dépouilles à leurs proches est un moyen d’apporter paix et tranquillité aux familles les plus touchées par le conflit. C’est pourquoi nous fournissons une aide technique et financière aux laboratoires d’ADN, afin qu’ils puissent avancer plus rapidement dans ces processus », a déclaré Peter Natiello, Directeur de pays d’USAID pour la Colombie.
Quelque 41% des corps rendus jusqu’ici se trouvent dans trois régions du pays : Antioquia, où 521 dépouilles ont été rendues (18,7%), Magdalena, avec 317 dépouilles (11,3%), et Cordoba avec 317 corps rendus (11,1%). Ces chiffres reflètent la présence paramilitaire en Colombie et correspond aux zones les plus touchées par la violence.
« La cérémonie de délivrance des dépouilles marque la fin d’une longue période de douleur et d’incertitude sur le sort d’un proche. C’est le début d’une vie plus tranquille, sans anxiété ni douleur, et c’est pourquoi les organisations internationales ont décidé de soutenir le gouvernement et le Bureau du procureur général dans ce travail important », a déclaré Ivo Hoefkens, Premier secrétaire pour la coopération de l’Union européenne en Colombie.
D’après certaines informations de la Commission nationale pour la recherche de personnes disparues, entre 1983 et 2014, environ 70 000 personnes ont disparu et restent introuvables. Sur ce nombre, quelque 32 000 sont des victimes de disparitions forcées perpétrées par des groupes paramilitaires ou de guérilla.
« Pour l’OIM, c’est une question de dignité. Lorsque quelqu’un perd un proche, il s’attend au moins à savoir où il se trouve et à pouvoir effectuer les rites religieux en fonction des croyances, à faire le deuil et à essayer de continuer à vivre. Grâce à cette initiative, nous pouvons mettre fin à l’incertitude qui touche ces familles depuis si longtemps », a déclaré Alejandro Guidi, chef de mission de l’OIM en Colombie.
En 2003, les AUC, principal groupe paramilitaire en Colombie, sont parvenues à un accord avec le gouvernement supposant d’exposer la vérité sur les actes illégaux commis, notamment sur le lieu des fosses communes. Elles ont également accepté de contribuer à la justice, à la réparation et aux garanties de non-répétition, en échange d’une durée de détention de huit années au maximum.
Le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), principal groupe de guérilla du pays, négocient actuellement un accord de paix à la Havane, à Cuba. Les décennies de conflit en Colombie ont fait plus de 220 000 morts, dont 180 000 civils.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Jadin Vergara
OIM Colombie
Tel: +571-6397777 Ext. 1715
Email: jvergara@iom.int