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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des experts de la lutte contre la traite se rencontrent en Ukraine
Ukraine - Des experts de la lutte contre la traite se rencontrent en Ukraine – Des acteurs de la lutte contre la traite venus du Belarus, de la République de Moldova et d’Ukraine se sont réunis pour une conférence de deux jours à Kiev, les 26 et 27 octobre afin de créer une plateforme de débat régional et d’échanger les meilleures pratiques pour une réponse intensifiée et durable à la traite des enfants.
La conférence a été organisée par l’OIM avec le financement de Global Affaires Canada, du Ministère norvégien des affaires étrangères et du Fonds de l’UE pour l’asile, la migration et l’intégration (FAMI).
Pendant la période 2000-2015, l’OIM au Belarus, au Moldova et en Ukraine a identifié plus de 1 200 enfants de moins de 18 ans victimes de traite et leur a fourni de l’aide. En outre, les résultats d’un sondage demandé par l’OIM en Ukraine montrent que 40 pourcent des mineurs vulnérables sont prêts à accepter des offres pouvant mener à une situation de traite.
« Les enfants sont souvent envoyés par des membres de leur famille à des fins d’exploitation sexuelle, d’exploitation du travail, de mendicité forcée et d’autres activités, à la fois à l’étranger et chez eux », a déclaré Stephen Rogers, coordinateur du Programme de l’OIM en Ukraine.
« Bien que les enfants soient particulièrement vulnérables et nécessitent une attention et un soutien supplémentaires des institutions étatiques et non gouvernementales, ils ont aussi une capacité limitée à se protéger et à signaler ce crime, restant donc souvent invisibles aux services sociaux et au système de justice pénale », a t-il ajouté.
« Aucun pays n’est immunisé contre la traite mais la question cruciale et de savoir si nous sommes capables de renforcer la capacité des institutions du gouvernement pour la combattre », a fait remarquer Roman Waschuk, Ambassadeur du Canada en Ukraine.
L’Ambassadeur de Norvège en Ukraine, Ole T. Horpestad, a déclaré : « ce que nous constatons aujourd’hui en termes d’identification des victimes pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. » Les deux diplomates ont réitéré leur soutien aux efforts de lutte de l’OIM contre l’esclavage moderne.
La Ministre adjointe de la politique sociale d’Ukraine, Natalia Fedorovych, a remercié l’OIM et ses donateurs pour l’aide fournie au gouvernement ukrainien dans la création et l’expansion d’un mécanisme de renvoi national pour aider les victimes de traite.
« Cette aide est essentielle aujourd’hui, car nous sommes informés du recrutement d’enfants par des groupes armés dans les zones non contrôlées par le gouvernement à l’est de l’Ukraine et parce que le gouvernement lui-même est dans un processus de décentralisation, confiant aux acteurs locaux des tâches importantes », a t-elle déclaré.
La création de services centrés sur l’enfant, le renforcement de l’accès des enfants à ces services et l’élaboration d’un cadre de contrôle du processus de réintégration pour garantir la sécurité et la protection des enfants étaient au centre des débats de la conférence.
Des experts venus de toute l’Europe, notamment du Belarus, du Moldova, d’Ukraine, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de Belgique, d’Autriche, de France, de Bulgarie et de Pologne, ainsi que des spécialistes de l’OIM venus du siège et du Bureau régional pour l’Europe du Sud-Est, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, ont partagé leurs expériences en matière d’identification et de protection des mineurs victimes de traite, de prévention, d’enquête et de poursuite des trafiquants.
Les conclusions de la conférence seront mises en évidence dans un rapport général proposant des mesures efficaces pour combler les lacunes existantes dans la lutte contre la traite des enfants en Europe de l’Est.
Le Belarus, le Moldova et l’Ukraine ont pris des engagements pour lutter contre la traite qui sont inscrits dans les protocoles et conventions des Nations Unies et du Conseil de l’Europe ainsi que dans les objectifs de développement durable 2030.
Pendant plus de 10 ans, l’OIM a mis en œuvre des programmes régionaux de lutte contre la traite au Belarus, au Moldova et en Ukraine pour contribuer à renforcer les partenariats et les réponses coordonnées au phénomène de traite, venant en aide à plus de 18 000 survivants de traite.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Varvara Zhluktenko, OIM Ukraine, Tel. +38 044 568 50 15, 067 447 97 92 Email: vzhluktenko@iom.int