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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des enfants migrants éthiopiens détenus en Zambie rentrent chez eux
Zambia - Un groupe de 39 enfants éthiopiens âgés de 16 à 19 ans ont été libérés de détention en Zambie, suite à la grâce présidentielle accordée et sont rentrés chez eux en Ethiopie avec l’aide de l’OIM.
Les enfants, qui purgeaient des peines de 15 ans d’emprisonnement pour avoir sciemment eu recours à des passeurs, ont obtenu la grâce présidentielle le 25 mai, à l’occasion de la Journée de la libération africaine. L’OIM a facilité leur transfert depuis la prison vers un centre et a organisé leur retour volontaire chez eux le vendredi 24 juin 2016.
« Nous ne savions pas si nous sortirions de prison en vie. Etre ici aujourd’hui, en attente de rentrer chez nous dans notre famille est un énorme soulagement, je remercie Dieu », a déclaré Johannes Abebe*. (*Nom d’emprunt)
La Zambie emprisonne un grand nombre de migrants irréguliers qui tentent d’atteindre l’Afrique du Sud. Les conditions de surpeuplement, de mauvais état sanitaire et d’alimentation limitée sont monnaie courante. La violence et la maltraitance sont aussi dénoncées.
L’emprisonnement d’enfants victimes de passeurs – qui enfreint le droit international – s’effectue au titre de la Loi zambienne de lutte contre la traite #11 de 2008. Cette loi ne fait pas la distinction entre les peines prononcées contre les passeurs et celles prononcées contre les personnes qui consentent à y avoir recours. Elle prévoit une peine obligatoire d’au moins 15 ans d’emprisonnement pour les deux catégories.
« La décision du président d’accorder la grâce à ces enfants et de les libérer démontre l’engagement du gouvernement à respecter les droits des migrants vulnérables », a déclaré Abibatou Wane, chef de mission de l’OIM en Zambie.
« En partenariat avec d’autres parties prenantes, l’OIM recommande des solutions alternatives à la détention pour les migrants vulnérables détenus pour immigration illégale, en particulier pour les enfants et les personnes souffrant de problèmes médicaux », a t-elle ajouté.
L’OIM, l’UNICEF et le HCR soutiennent également le gouvernement dans son examen de la Loi zambienne de lutte contre la traite et de la loi d’immigration et d’expulsion pour s’assurer qu’elles soient conformes aux principes juridiques internationaux.
Actuellement, plus de 400 migrants bloqués, y compris des enfants non accompagnés et séparés de leur famille, sont toujours détenus dans des prisons zambiennes.
Le retour des enfants en Ethiopie a été financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain, par le Fonds d’urgence du Bureau chargé de contrôler et de combattre la traite des personnes (J/TIP), et par le Fonds d’aide mondiale de l’OIM (GAF).
Pour plus d’informations, veuillez contacter Bertha Kalyocha Nguvulu, OIM Zambie, Tel: +260 975 766 486, Email: bnguvulu@iom.int