-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Déclaration de l’OIM sur la Journée internationale des rapatriements de fonds aux familles
Suisse – L’argent durement gagné que les migrants rapatrient chaque jour à leurs proches restés au pays représente une sécurité économique vitale pour des millions de familles dans le besoin à travers le monde. Ces rapatriements de fonds améliorent les conditions de vie de nombreuses façons et permettent de rendre les communautés vulnérables plus résistantes aux chocs, comme les récessions économiques et les catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme. Les rapatriements de fonds font augmenter les revenus des ménages et financent les besoins de base tels que la nourriture, l’éducation, le logement et les services médicaux. Le volume mondial des rapatriements de fonds est vertigineux. La Banque mondiale estime que les flux de rapatriements de fonds dans le monde entier dépassaient les 601 milliards de dollars en 2015, dont 441 milliards seraient reçus dans des pays en développement. Le nombre de migrants internationaux étant sensé croître, le montant de l’argent rapatrié devrait, lui aussi, augmenter.
Reconnaissant les nombreux avantages potentiels des rapatriements de fonds pour ceux qui les reçoivent, l’OIM est ravie de soutenir la Journée internationale des rapatriements de fonds aux familles, proclamée le 16 juin par le Fonds international pour le développement de l’agriculture. Les messages clés de l’OIM à l’occasion de cette journée sont centrés sur comment faire évoluer la manière dont les rapatriements de fonds sont gagnés, envoyés et utilisés :
1) Réduire les coûts de rapatriement et améliorer les données
Les coûts de transfert d’argent restent élevés, en particulier entre les pays du Sud. Les transferts sur le continent africain, dont certains dépassent les 20 pourcent dans certains cas, sont les plus coûteux, par rapport aux cinq pourcent ou moins des couloirs de rapatriement entre le Golfe et les pays d’Asie du Sud. De nombreux migrants ont recours à des moyens informels pour envoyer de l’argent, plutôt que de passer par des banques ou des agences de transfert d’argent accréditées, car ils sont moins chers ou plus pratiques.
Les migrants qui envoient de l’argent chez eux ont besoin d’informations plus précises sur les services de rapatriement à leur disposition et sur leurs coûts respectifs. Des partenariats stratégiques sont nécessaires pour élaborer des méthodologies et des ensembles de données complexes sur les coûts de rapatriement en temps réel. L’OIM cherche à associer ses connaissances de la migration et des rapatriements de fonds à l’expertise complémentaire d’autres organisations, y compris du secteur privé, pour permettre d’améliorer la fourniture de services de transfert d’argents, notamment à travers la technologie mobile ou les services postaux. Le site innovant de comparaison des prix de rapatriement de fonds de Tawipay, et son Observatoire mondial des rapatriements de fonds, qui vise à recueillir des données et à informer le public sur les prix et les tendances des transferts d’argent, est l’une de ces initiatives. Les nouveaux Objectifs de développement durable ont établi une limite pour les coûts de transfert et ce type d’outils sera essentiel pour évaluer la réussite de cet objectif. L’OIM œuvre également avec l’Union postale universelle au Burundi en vue d’aider les bureaux de poste à devenir des agences de transfert d’argent compétitives.
2) Améliorer l’accès aux services de rapatriement de fonds dans le cadre de l’inclusion financière
Les initiatives d’éducation financière pour les travailleurs migrants et les familles destinataires jouent un rôle précieux, offrant la possibilité aux expéditeurs et aux destinataires des fonds de choisir des options de transfert à bas coût. Elles leur permettent aussi d’utiliser les fonds rapatriés plus efficacement au profit de leur famille et de leur communauté d’origine. Les migrants qui envoient et qui reçoivent de l’argent doivent avoir accès à des services financiers abordables et durables fournis par des agences fiables et légales. Cela suppose de rendre les systèmes financiers plus ouverts et réceptifs aux besoins des différents groupes. L’OIM recommande d’améliorer l’accès à des services et des produits financiers dûment réglementés, fiables et efficaces, de réformer les infrastructures financières et d’apporter aux expéditeurs et aux destinataires des fonds, des possibilités de formation financière.
3) Œuvrer ensemble avec des approches multipartites
Les rapatriements de fonds transcendent de nombreux secteurs allant de la migration et du développement, au milieu bancaire, au transfert d’argent et à la finance en passant par les télécommunications. Améliorer les manières dont les fonds sont gagnés, envoyés et utilisés nécessite un effort concerté et collaboratif entre les gouvernements, les organes de réglementation, le secteur privé et la communauté internationale. Les gouvernements ont un rôle particulièrement important à jouer en mettant en place des politiques et des programmes qui créent des environnements réglementaires propices au transfert de fonds à bas coût. Les grandes institutions financières peuvent aussi aider à garantir que les plus petites agences puissent offrir des solutions de transfert à bas coût dans tout un éventail de couloirs migratoires.
4) Améliorer les conditions dans lesquelles les rapatriements de fonds sont gagnés
En plus des coûts de transfert élevés, nous devrions aussi œuvrer en vue de réduire les coûts sociaux élevés auxquels sont confrontés les travailleurs migrants en envoyant de l’argent chez eux, notamment les mauvaises conditions de travail et de vie. L’argent qu’ils envoient à leurs proches représente souvent une partie conséquente de leurs revenus. N’oublions pas les engagements que nous avons pris, au sein de la communauté internationale dans le cadre des Objectifs de développement durable, à améliorer les conditions dans lesquelles les travailleurs migrent et travaillent. Les employeurs et les gouvernements ont un rôle à jouer dans la réduction de ces coûts sociaux, afin de garantir que les fonds rapatriés soient gagnés dans des conditions plus justes.
L’OIM s’associe à la communauté internationale pour célébrer la Journée internationale des rapatriements de fonds aux familles et la perçoit comme l’opportunité de reconnaître les contributions des migrants dans le monde entier, et de renforcer les partenariats actuels visant à promouvoir l’impact des rapatriements de fonds sur le développement à travers le monde.
William Lacy Swing
Directeur général