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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Aide au retour des personnes déplacées en Côte-d'Ivoire
Dans le contexte des problèmes de sécurité
permanents, l'OIM commence à fournir une aide au retour des
déplacés internes à l'ouest de la
Côte-d'Ivoire.
Un premier groupe de quelque 45 000 personnes recevra de l'aide,
au cours du mois prochain, afin de retourner dans leurs villages et
communautés dans les villes de Zouen Hounien,
Bin-Houyé et Blolequin, à l'ouest du pays. Ce groupe
fait partie des quelque 150 000 personnes qui ont été
déplacées en raison des violences
post-élections qui ont récemment eu lieu à
l'ouest de la Côte-d'Ivoire et ont été
identifiées lors d'une mission d'évaluation
récemment conduite conjointement par l'OIM, le HCR, l'OCHA
et l'Équipe des Nations Unies pour l'évaluation et la
coordination en cas de catastrophe (UNDAC).
Le personnel de l'OIM sur le terrain dans la région
explique que bien que la sécurité soit
rétablie dans certaines zones à l'ouest du pays, de
nombreux déplacés internes restent réticents
à l'idée de rentrer dans leurs villages et retrouver
leurs plantations, craignant les représailles des groupes
armés.
« De nombreuses zones restent accessibles seulement sous
escorte armée, ce qui représente un danger
considérable pour les travailleurs humanitaires »,
déclare Jacques Seurt, chef de mission de l'OIM en
Côte-d'Ivoire.
Conjointement avec le HCR, le PAM, l'UNICEF et d'autres
organisations internationales, l'OIM fournira des moyens de
transport et des examens médicaux avant le
départ.
Le personnel de l'OIM accompagnera les rapatriés afin
d'assurer leur arrivée en toute sécurité
à leurs destinations finales. En raison de l'approche de la
saison des pluies, l'OIM identifie désormais les routes que
les camions pourront emprunter pour rapatrier les
déplacés chez eux.
Le premier déplacement est prévu plus tard cette
semaine pour environ 800 déplacés internes de deux
sites près de Zouan-Hounien et Bin-Houyé.
Cependant, la plupart des 27 000 déplacés qui ont
trouvé refuge à la mission catholique à
Duékoué refusent de retourner dans leurs villages,
craignant pour leurs vies ou parce que leurs logements ont
été récupérés par ceux qui les
ont chassés.
Malgré l'accentuation de l'aide humanitaire, la grande
majorité des déplacés à
Duékoué continue de vivre dans des conditions de
surpeuplement extrême, alors que de nombreux femmes et
enfants vivent dehors.
En collaboration avec les autorités locales, l'OIM a
identifié des terrains et est en train
d’établir un nouveau camp afin d’atténuer
la congestion à la mission catholique. L'Organisation a
également recruté plus de personnel local pour
fournir de l'aide supplémentaire aux
déplacés.
« Chaque jour révèle d’autres besoins,
en particulier parmi ceux qui sortent des forêts où
ils se trouvaient », déclare Jacques Seurt. «
Bien que les retours soient en nombre limité, la grande
majorité des déplacés nécessitera une
aide soutenue dans les prochaines semaines et les prochains mois.
L'OIM soutiendra tous les efforts de réconciliation qui sont
essentiels à la durabilité des retours. »
Dans le même temps, au Ghana, le personnel de l'OIM
affirme que le nombre de personnes fuyant la Côte-d'Ivoire a
diminué la semaine dernière. A son apogée,
entre le 12 et 26 avril, plus de 130 personnes traversaient la
frontière vers le Ghana chaque jour, dont une
majorité de jeunes originaires des quartiers voisins de
Youpougon et Abobo à Abidjan, zones apparemment
pro-Gbagbo.
Au centre de transit Eagle Star, situé dans la ville
frontalière d'Elubo, l'OIM a enregistré, la semaine
dernière, 913 personnes qui ont traversé la
frontière ivoirienne pour être en
sécurité. Le camp, destiné à accueillir
jusqu'à 400 personnes, loge actuellement 700 personnes
entassées dans des structures de fortune. Ce surpeuplement
met à rude épreuve l'accès à l'eau et
aux infrastructures sanitaires.
Au 26 avril, plus de 320 000 personnes ont traversé les
frontières avec leurs pays voisins afin de fuir la violence
post-élection, dont 150 000 Ivoiriens qui se sont rendus au
Libéria.
L'OIM avait lancé un appel de fonds pour 41,6 millions de
dollars afin de fournir de l'aide d'urgence à des milliers
de personnes qui tentaient de fuir la violence en
Côte-d'Ivoire et prévenir une catastrophe humanitaire
imminente.
A ce jour, l'Organisation a reçu 1,8 million de dollars
de la part du Bureau de la population, des réfugiés
et des migrations (PRM) du Département d'Etat
américain, du Fonds central des Nations Unis pour les
interventions d'urgence et de l'Agence suédoise pour la
coopération internationale au développement
(Sida).
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jean Philippe Chauzy
IOM Geneva
Tel: + 41 22 717 9361
+ 41 79 285 4366
E-mail:
"mailto:pchauzy@iom.int">pchauzy@iom.int