Comunicado
Global

Un rapport de l’OIM met en avant des mesures visant à inclure les déplacés internes dans le processus électoral

Faisant suite à une mission
d’évaluation de l’OIM en Colombie, un rapport
rendu public aujourd’hui et portant sur les droits politiques
des déplacés internes colombiens met en avant les
mesures à adopter pour inclure ce segment de la population
dans le processus électoral.

Intitulé « Conflits,
déplacement et élections : plan d’action
pour les élections municipales en Colombie », ce
rapport rappelle que les déplacés internes et les
réfugiés de part le monde rencontrent de nombreuses
difficultés pour exercer leur droit politiques et civiques,
ce qui constitue une violation des normes fondamentales des droits
de l’Homme.

lang="FR">« Une coopération entre la
communauté internationale, le gouvernement colombien et les
agences non-gouvernementales est essentielle pour faire de
l’octroi du droit de vote aux déplacés internes
une priorité » souligne Jeff Fischer, auteur de
ce rapport.

On estime qu’à travers le monde
23,7 millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont
déplacés par les conflits, les violences
communautaires et les conflits civils. Selon les estimations, entre
1,8 et 3 millions de Colombiens ont été forcés
de quitter leur domicile au cours des dernières
décennies en raison du conflit armé, de
l’insurrection de la guérilla et de la
généralisation des violences.

Ce rapport demande à la communauté
internationale de renforcer ses relations avec les parties
concernées pour permettre aux communautés de
déplacés internes d’user de leurs droits
civiques.

Rappelant les trois types
d’élections municipales qui auront lieu en
octobre2007, ce rapport revient sur les conséquences
d’une non-participation d’une partie de la population
au vote. Dans les municipalités où vivent
actuellement les déplacés internes, dans les grandes
villes comme Bogota, Medellin, Cartagena et Cali, les
déplacés internes pourraient devenir une des cibles
de la campagne en raison de la pression qu’exerce leur
présence sur les services publics. La manipulation à
des fins politiques de l’aide aux déplacés
internes pourrait également poser problème dans ces
municipalités.

Ce plan d’action suggère trois
phases d’activité : 1) une phase de consensus, 2)
une phase de planification, et 3) une phase
opérationnelle.

Il expose également les grandes lignes
des programmes d’aide qui seront mis en œuvre par la
communauté internationale : 1) aider les partis
politiques, 2) éduquer les votants, 3) veiller au bon
déroulement des élections, 4) les capacités du
gouvernement face aux urgences, et 5) programmation de la
société civile.

L’étude sur la Colombie et ce plan
d’action s’inscrivent dans le cadre du projet de
l’OIM portant sur les droits politiques et les
systèmes de promotion de la participation aux suffrages
(PRESS), qui vise à aborder des questions liées aux
droits politiques des personnes déplacés par des
conflits. Le projet PRESS est financé par l’Agence
américaine pour le développement international
(USAID).

Depuis 1996, l’OIM a soutenu
l’octroi du droit de vote aux migrants dans plus de 74 pays
grâce à des programmes de vote à
l’étranger en Bosnie-Herzégovine, au Timor
Oriental, au Kosovo, en Afghanistan et en Irak.

"FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Times New Roman'">Le plan
d’action Colombie et des informations sur le projet PRESS de
l’OIM sont disponibles sur "paragraph-link-no-underline" href=
"http://www.geneseo.edu/~iompress">www.geneseo.edu/~iompress,
ou pour plus d’informations, veuillez contacter "paragraph-link-no-underline" href=
"mailto:iompressproject@iom.int">iompressproject@iom.int