Un premier groupe de 10 migrants honduriens part aujourd'hui pour
le Canada dans le cadre d'un projet de migration temporaire pour le
travail d'une durée de six mois.

Ce groupe a été engagé pour des travaux
agricoles saisonniers dans la ferme El Dorado, dans la province
d'Alberta.

Les migrants percevront un salaire sept à huit fois plus
élevé que le salaire minimum au Honduras.

Suite à la signature d'un accord entre l'OIM et le
gouvernement hondurien, l'OIM identifie des opportunités
d'emploi en Amérique du Nord et en Europe pour lutter contre
le chômage et la pauvreté qui touche une part
importante de la population. Cet accord spécifie que les
personnes vivant dans un dénuement extrême seront
prioritaires.

L'OIM fournit un soutien technique pour la sélection et
le recrutement, se charge de l'obtention des documents de voyage et
des visas nécessaires, de l'organisation du voyage et de
l'accompagnement des migrants au Canada.

Selon le Bureau des affaires de l'hémisphère
occidental du Département d'Etat américain, le
Honduras est un des pays les plus pauvres et les moins
développés d'Amérique Latine, avec près
des deux tiers de la population vivant sous le seuil de
pauvreté. Bien que l'économie hondurienne
dépende historiquement des exportations de café et de
bananes, celle-ci s'est diversifiée au cours des deux
dernières décennies avec l'exportation de produits
moins traditionnels, avec la culture de légumes, de
crevettes, de melons et le tourisme, ainsi qu'avec la mise en place
d'une industrie maquilla en plein essor (usines d'assemblages pour
l'exportation), qui emploient près de 130000 personnes.

Les remises de fonds des Honduriens vivant à
l'étranger et installés pour la plupart aux
Etats-Unis, s'élevaient à 2,3 milliards de dollars en
2006, soit 15 pour cent des recettes en devises du pays et plus de
20 pour cent du PIB.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Evelyn Andino

OIM Tegucigalpa

Tél. : + 504 220 11 00

E-mail : "mailto:eandino@iom.int">eandino@iom.int