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L’OIM a besoin de nouveaux fonds pour les retours de déplacés

L’OIM a besoin de nouveaux fonds pour son programme
d’aide au retour et à la réinstallation des
déplacés internes dans leurs zones de
résidence, dans l’ouest de la Côte
d’Ivoire, alors que toujours plus de travailleurs migrants
originaires d’Afrique de l’Ouest se tournent vers
l’OIM pour bénéficier d’une aide
complète au retour et à la réinstallation.




« L’OIM est régulièrement
sollicitée par des travailleurs migrants
déplacés qui souhaitent regagner l’ouest de la
Côte d’Ivoire » explique Jacques Seurt, chef de
mission de l’OIM en Côte d’Ivoire. « Les
financements débloqués par l’Office humanitaire
de la Communauté européenne seront
épuisés d’ici le mois de juin et permettront
seulement de fournir une aide au retour et à la
réintégration aux déplacés vivant dans
le Centre d’aide aux personnes temporairement
déplacées de Guiglo (CATD) géré par
l’OIM. »



D’autres activités de l’OIM actuellement en
cours en vue de fournir une aide aux travailleurs migrants de
retour et aux communautés d’accueil sont
financées par le Fonds central d'intervention pour les
urgences humanitaires des Nations Unies et par la Norvège.




« L’OIM a d’urgence besoin de 2 millions de
dollars supplémentaires pour poursuivre ses programmes de
consolidation de la paix, de retour et de
réintégrations en 2007 et en 2008 » ajoute
Jacques Seurt. « Si ces fonds ne sont pas
débloqués, cela pourrait menacer les efforts mis en
œuvre en vue de promouvoir une réconciliation
nationale. »



Le Centre de l’OIM de Guiglo accueille actuellement
près de 5000 travailleurs migrants originaires
d’Afrique de l’Ouest, en majorités du Burkina
Faso et du Mali, ainsi que des personnes d’origine
burkinabé et malienne qui, dans certains cas, travaillent la
terre en Côte d’Ivoire depuis plus de deux
générations.



Beaucoup de ceux qui ont fui les conflits ethniques de 2002 et 2003
vivent dans des conditions précaires, en dehors du CATD,
dans des campements de fortune à Guiglo, Toulepleu et
Blolequin, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire.



Le programme de retour et de réintégration de
l’OIM, qui a permis jusqu’à présent
d’aider plusieurs centaines de déplacés, fait
suite aux importants efforts mis en œuvre pour promouvoir la
réconciliation à l’échelle locale entre
les communautés de travailleurs migrants
déplacés originaires d’Afrique de l’Ouest
et les communautés d’accueil sur des questions
foncières complexes.



Dans le cadre de ces efforts de réconciliation, les
équipes de l’OIM se rendent
régulièrement dans des villages isolés afin de
rencontrer les chefs traditionnels et de les encourager à
rencontrer les représentants des déplacés.




Ces rencontres, organisées en coordination avec les
autorités locales, les agences humanitaires et les ONG
partenaires, réunissent des membres des communautés
déplacées et les chefs traditionnels afin
d’aborder la question du retour des travailleurs migrants
déplacés.



Ces rencontres sont généralement suivies des
cérémonies de réconciliation dans des villages
qui exprimaient jusqu’alors une certaine réticence
à l’idée d’un retour des
déplacés.



A leur arrivée, les travailleurs migrants
déplacés et les familles vulnérables des
communautés d’accueil reçoivent de la
nourriture et du matériel envoyés par avance par
l’OIM – bâches, couvertures, et ustensiles de
cuisine. Le PAM et la FAO distribuent également de la
nourriture, des semences et des outils.



Pour plus d’informations, veuillez contacter

Jacques Seurt

OIM Abidjan

Tél. : +225 22 52 82 00

Email : "mailto:Jseurt@iom.int">Jseurt@iom.int