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Quiénes somosLa Organización Internacional para las Migraciones (OIM) forma parte del Sistema de las Naciones Unidas y es la organización intergubernamental líder que desde 1951 promueve una migración humana y ordenada para beneficio de todos, con 175 Estados Miembros y presencia en 171 países.
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Nuestro trabajoComo organización intergubernamental líder que desde 1951 promueve una migración humana y ordenada, la OIM juega un rol clave apoyando el logro de la Agenda 2030 por medio de diferentes áreas de intervención que conectan la asistencia humanitaria con el desarrollo sostenible.
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Le supplice d’enfants victimes de la traite à des fins d’adoption à l’étranger
Des détails troublants font surface une semaine après
la libération de 48 enfants victimes de la traite retenus
dans un centre clandestin en vue d’une adoption
illégale à l’étranger, et l’on
craint qu’une centaine d’enfants ne soient encore
retenus dans ce centre.
Les représentants de l’Institut du Bien Etre Social
et de Recherches (IBESR), l’agence gouvernementale
chargée de superviser les adoptions légales en
Haïti, estiment que les 48 enfants libérés la
semaine dernière ont été terriblement
négligés. Ces enfants souffraient pour la plupart de
malnutrition, de diarrhée sévère, de
déshydratation et de maladies de peau.
De nombreux parents ont eu des difficultés à
reconnaître leurs enfants à leur retour. « Il
était dans un tel état, comme mort » raconte un
père après avoir constaté l’état
dans lequel se trouve son enfant.
Un représentant du gouvernement a
révélé qu’une visite non officielle
quelques jours avant leur libération avait permis de
constater que les enfants étaient cachés dans le
sous-sol, sales et terrorisés. Des voisins ont
confirmé avoir régulièrement entendu des
pleurs d’enfants.
L’un des trafiquants présumés a
déclaré sur une radio locale que lorsque la
libération imminente de ces enfants a été
annoncée, les personnes travaillant dans ce centre ont
limité la nourriture et les soins habituellement
donnés à ces enfants.
Dix enfants sont toujours hospitalisés et
reçoivent un traitement contre la malnutrition et les
maladies dermatologiques contagieuses. Ces enfants auront pour la
plupart besoin d’un soutien psychologique à long terme
pour surmonter le traumatisme lié aux abus physiques et
à la séparation d’avec leur famille sur des
périodes pouvant aller de quelques mois à près
de deux ans. Certains enfants sont bouleversés d’avoir
été séparés de leurs frères et
surs. Onze frères et surs d’enfants
libérés sont encore retenus dans cette
crèche.
D’après les premières estimations de
l’IBESR, plus de 40 enfants attendraient encore
d’être libérés et les
représentants de cette agence estiment désormais
qu’une centaine d’enfants auraient d’urgence
besoin d’une assistance médicale. Les faibles moyens
financiers à disposition de cette agence empêchent la
libération immédiate de ces enfants.
Bien que l’OIM ait reçu des fonds du gouvernement
canadien et du Fonds central d'intervention pour les urgences
humanitaires des Nations Unies pour renforcer les capacités
des institutions en charge de l’application des lois en
matière de lutte contre la traite et fournir une aide aux
enfants victimes de la traite dans des zones instables,
l’Organisation a désormais besoin d’urgence de
fonds supplémentaires pour être en mesure de soutenir
les autorités haïtiennes dans les efforts mis en
uvre pour libérés les enfants encore retenus
dans ce centre et pour offrir une aide à la
réintégration à long terme aux enfants
victimes de la traite.
Ces fonds permettraient par ailleurs de sensibiliser la
population à la traite d’êtres humains dans des
zones telles que Jérémie, un district pauvre,
isolé et désolé du sud ouest
d’Haïti, particulièrement touché par le
problème de la traite. Nombre de familles comptent six
à huit enfants et les parents ne sont souvent pas en mesure
de subvenir à leurs besoins les plus
élémentaires en termes de nourriture, de santé
et d’éducation.
« Si des mesures de sensibilisation ne sont pas mises en
uvre d’urgence dans cette région, les parents
les plus démunis risquent de continuer à donner leurs
enfants et les trafiquants dénués de scrupules
continueront de prospérer dans les zones les plus pauvres
d’Haïti » explique Geslet Bordes, en charge du
programme de l’OIM de lutte contre la traite des enfants en
Haïti.
L’OIM et la Fondation panaméricaine de
développement (PADF en anglais), en coordination avec les
autorités haïtiennes, ont <permis> le retour de
ces 48 enfants dans leurs familles à Jérémie
la semaine dernière. L’OIM fournit par ailleurs une
aide financière pour que ces enfants puissent rapidement
bénéficier de soins médicaux et psychologiques
ainsi qu’une aide à la réintégration
pour les enfants et leurs parents. Cette aide permettra de couvrir
les frais de scolarité des enfants en âge
d’aller à l’école pendant un an tandis
que leurs parents bénéficieront de
microcrédits et de formations pour leur permettre de
créer leur propre activité afin de les soulager de
leurs difficultés économique dans les mois qui
suivront le retour de ces enfants.
Depuis 2005, l’OIM a permis le retour et la
réintégration de 121 enfants victimes de la traite en
Haïti grâce au soutien financier du Bureau de la
population, des réfugiés et de la migration du
Département d’Etat américain. L’OIM se
charge du suivi des familles, de l’évaluation et de la
réunification, du soutien scolaire et de la formation
professionnelle, et accorde des microcrédits aux parents et
aux personnes en charge de ces enfants pour éviter que
ceux-ci ne soient de nouveau victimes de la traite. Lorsque la
réunification familiale ne semble pas possible, les enfants
sont placés dans des centres d’accueil.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Geslet Bordes
OIM Port-au-Prince
Tél. : +509 244 1218; 490 0505
E-mail :
"mailto:gbordes@iom.int" target="_blank" title=
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