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Quiénes somos
Quiénes somosLa Organización Internacional para las Migraciones (OIM) forma parte del Sistema de las Naciones Unidas y es la organización intergubernamental líder que desde 1951 promueve una migración humana y ordenada para beneficio de todos, con 175 Estados Miembros y presencia en 171 países.
Sobre nosotros
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Nuestro trabajo
Nuestro trabajoComo organización intergubernamental líder que desde 1951 promueve una migración humana y ordenada, la OIM juega un rol clave apoyando el logro de la Agenda 2030 por medio de diferentes áreas de intervención que conectan la asistencia humanitaria con el desarrollo sostenible.
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L'aide au retour des mineurs non accompagnés
Un groupe de cinq mineurs non accompagnés intercepté
au Salvador en tentant de rallier les Etats-Unis a pu
bénéficier de l'aide de l'OIM et de ses partenaires
pour retrouver leurs parents et leurs proches restés au
Nicaragua.
Ce groupe fait partie du nombre croissant de mineurs traversant
seuls l'Amérique Centrale pour se rendre aux Etats-Unis.
Selon les informations réunies par l'OIM depuis 2005, ces
mineurs sont en majorité envoyés aux Etats-Unis au
travers des réseaux de passeurs pour rejoindre leurs parents
qui paient ces réseaux 4000 à 5000 dollars. Certains
se dirigent seuls vers le nord pour retrouver leurs proches, tandis
que d'autres fuient la violence, la pauvreté et le manque de
perspectives.
Au Salvador, lorsqu'un mineur est intercepté à la
frontière, les autorités contactent l'Institut
salvadorien des enfants et des adolescents (ISNA en espagnol) qui
prend en charge les mineurs jusqu'à leur retour dans leur
pays d'origine. L'aide fournie par l'ISNA comprend le logement, la
nourriture et d'autres besoins essentiels, ainsi qu'une
évaluation psychosociale pour déterminer les
circonstances qui ont poussé ces mineurs à migrer.
L'ISNA contacte ensuite les autorités du pays d'origine des
mineurs qui ont délivré les documents de voyage et
identifie les familles. Les mineurs restent en moyenne deux
à trois semaines dans le centre de l'ISNA, le temps de
rassembler suffisamment d'informations pour identifier les
familles.
Le groupe de cinq mineurs a été escorté
hier jusqu'au Nicaragua par les équipes de l'OIM et de
l'ISNA. A leur arrivé, les mineurs ont été
pris en charge par Mi Familia (Ma famille), une entité
étatique qui s'occupe des mineurs jusqu'à ce qu'ils
soient confiés à leurs parents ou à leurs
proches.
Selon les données statistiques collectées par
l'ISNA, 80 pour cent des mineurs orientés vers ce centre
cherchent à se rendre aux Etats-Unis au travers de
réseaux de passeurs, et 20 pour cent sont victimes de la
traite. Cette semaine, lorsque l'équipe de l'ISNA a
contacté l'OIM en vue d'une aide au retour, celle-ci a
signalé que ces mineurs montraient des signes
d'anxiété, de troubles du sommeil et de
difficultés à établir le contact avec les
autres enfants du centre.
Le bureau régional de l'OIM au Costa Rica gère le
Fonds intra régional pour les migrants vulnérables,
créé en 2005 par les Etats participant à la
Conférence régionale sur la migration (le Belize, le
Canada, le Costa Rica, la République Dominicaine, le
Salvador, le Honduras, le Guatemala, le Mexique, le Nicaragua, le
Panama et les Etats-Unis).
Depuis la création de ce fonds, l'OIM est venue en aide
à plus de 430 migrants vulnérables, dont 247 femmes
et mineurs non accompagnés. Ces migrants étaient pour
la plupart originaires du Salvador et du Honduras et ont pu
bénéficier d'une aide pour retourner dans leur pays
d'origine depuis le Mexique et le Guatemala. Nombre d'entre eux ont
été victimes d'agressions, ou se sont
retrouvés bloqués en situation de grande
détresse en tentant de se rendre aux Etats-Unis.
Durant leur périple en direction du nord, nombre de
migrants sont victimes de vols, d'agressions ou d'autres formes
d'abus, en particulier de viols et d'exploitation sexuelle pour les
femmes migrantes. Les gangs, ou maras, des groupes de jeunes qui
empruntent les mêmes routes migratoires représentent
pour les migrants l'un des plus importants dangers.
Les mareros attaquent régulièrement les trains
dans lesquels les migrants se cachent pour les dévaliser.
Ceux qui refusent de s'exécuter peuvent être
poignardés, battus, jetés des trains et parfois
tués. D'autres se brisent des membres en montant à
bord des trains ou en sautant en marche pour échapper aux
contrôles à la frontière.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jorge Peraza
OIM San José
Tél. : +506. 221 5348 ext. 124
E-mail :
"mailto:jperaza@iom.int">jperaza@iom.int