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Quiénes somos
Quiénes somosLa Organización Internacional para las Migraciones (OIM) forma parte del Sistema de las Naciones Unidas y es la organización intergubernamental líder que desde 1951 promueve una migración humana y ordenada para beneficio de todos, con 175 Estados Miembros y presencia en 171 países.
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Nuestro trabajoComo organización intergubernamental líder que desde 1951 promueve una migración humana y ordenada, la OIM juega un rol clave apoyando el logro de la Agenda 2030 por medio de diferentes áreas de intervención que conectan la asistencia humanitaria con el desarrollo sostenible.
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Des enfants victimes de la traite de retour chez eux
Un groupe de 47 enfants victimes de la traite a pu regagner le
district appauvri de Grande-Anse, situé dans le sud-ouest
d'Haïti, grâce à l'intervention de l'OIM et de la
Fondation panaméricaine de développement (PADF en
anglais). L'OIM se chargera du suivi de ces enfants et leur offrira
des aides.
Agés de deux à sept ans, ces enfants originaires
de la ville de Jérémie ont été
envoyés à Port-au-Prince où ils ont
été séquestrés de six mois à
deux ans dans un centre clandestin en vue d'une adoption à
l'étranger.
Ces enfants, originaires de communautés sources en termes
de traite, ont été « donnés » par
leurs parents en échange des promesses faites par les
trafiquants de ce centre qui s'engageaient à aider
financièrement ces familles à créer leur
propre activité et à prendre en charge les besoins
des enfants emmenés dans ce centre ou restés chez
leurs parents.
Après avoir découvert la supercherie et les
conditions dans lesquelles leurs enfants été retenus
dans ce centre, des parents ont contacté une ONG locale,
Initiative Départementale contre la Traite et le Trafic des
Enfants (IDETTE), pour dénoncer la personne qui
gérait ce centre et demander le retour de leurs enfants.
Avec l'aide d'autres ONG, les parents ont porté plainte
contre cette personne en 2006 et ont mené campagne pour que
leurs enfants puissent rentrer chez eux.
Le gouvernement haïtien, au travers de l'Institut du Bien
Etre Social et de Recherches (IBESR) et de la Brigade de protection
des mineurs, la Fondation panaméricaine de
développement, l'UNICEF, le Collectif contre la Traite et le
Trafic de Personnes, certaines ONG locales et l'OIM ont
collaboré pour libérer ces enfants et permettre leur
retour.
Selon l'IBESR, dont les activités incluent l'examen des
demandes d'adoption, il existe de nombreux centres fictifs
impliqués dans la traite d'enfants en vue d'adoptions
à l'étranger. Le manque de moyens empêche
cependant cette agence gouvernementale d'enquêter sur tous
ces centres et de fermer les centres impliqués dans la
traite d'enfants.
Une étude de l'UNICEF et de Terre des Hommes pour
l'année 2005 a révélé que le nombre de
crèches impliquées dans les adoptions internationales
a fortement augmenté ces dernières années,
avec des frais d'adoption pouvant atteindre jusqu'à 10000
dollars, destinés en grande partie à couvrir les
frais d'avocats spécialisés dans l'adoption.
Outre trouver un abri aux enfants délivrés et les
aider à rentrer chez eux, l'OIM leur offrira une aide
médicale et psychosociale. Les frais de scolarité des
enfants en âge d'aller à l'école seront pris en
charge par l'Organisation pendant un an. Par ailleurs, les familles
bénéficieront de microcrédits et pourront
suivre des formations en vue de créer leur propre
activité afin qu'elles soient en mesure de surmonter les
difficultés financières dans les mois qui suivront le
retour de ces enfants.
Dans la région de Grande-Anse, l'une des régions
les plus pauvres d'Haïti, de nombreux villages sont difficiles
d'accès et n'ont ni école ni hôpital. De
nombreuses familles comptent six à dix enfants et ne sont
souvent pas en mesure de subvenir à leurs besoins les plus
élémentaires tels que la nourriture,
l'éducation et les soins.
Depuis 2005, l'OIM a permis le retour et la
réintégration de 121 enfants victimes de la traite en
Haïti grâce au soutien financier du Bureau de la
population, des réfugiés et de la migration du
Département d'Etat américain. Outre offrir des soins
médicaux et psychosociaux, l'OIM se charge du suivi des
familles, de l'évaluation et de la réunification, du
soutien scolaire et de la formation professionnelle, et accorde des
microcrédits aux parents et aux personnes en charge de ces
enfants pour éviter que ceux-ci ne soient de nouveau
victimes de la traite. Lorsque la réunification familiale ne
semble pas possible, les enfants sont placés dans des
centres d'accueil.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Geslet Bordes
OIM Port-au-Prince
Tél. : +509 244 1218; 490 0505
E-mail :
"mailto:gbordes@iom.int">gbordes@iom.int