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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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Pour l’OIM, il est grand temps d’associer le monde de l’entreprise et la societe civile a la gestion des migrations
Selon l’Organisation internationale pour les migrations
(OIM), s’exprimant à la veille de la 92ème
session de son Conseil, les gouvernements ont beaucoup à
gagner de solides partenariats avec les intervenants non
étatiques, tels que le monde de l’entreprise et la
société civile, dans la quête des moyens
permettant de gérer utilement les flux migratoires mondiaux
et pluridimensionnels d’aujourd’hui.
Dans le cadre du Dialogue international sur la migration pour
2006, les 120 Etats Membres de l’OIM participant au Conseil,
parmi lesquels le Népal et la République du
Monténégro qui font leur entrée dans
l’Organisation, mettront surtout l’accent sur
“Les partenariats en matière de migrations :
Association du monde de l’entreprise et de la
société civile”. Cette manifestation commence
le 28 novembre et s’étalera sur deux
journées.
Comme l’affirme le Directeur général de
l’OIM, M. Brunson McKinley, “dans le monde de grande
mobilité que nous connaissons aujourd’hui, où
les liens multinationaux sont de plus en plus fréquents, les
migrants sont porteurs d’opportunités
économiques et sociales prometteuses qu’il est
impossible d’ignorer plus longtemps. Les partenariats entre
les gouvernements, le secteur privé, la
société civile et les migrants peuvent jouer un
rôle déterminant dans l’identification des
défis à relever, et particulièrement dans la
quête de solutions pratiques aux aspects de la migration
relatifs à l’emploi et aux conditions
socio-économiques”.
L’Initiative internationale Migration et
Développement de l’OIM (IMDI), mise au point en
collaboration avec des partenaires interinstitutions,
s’efforce de traiter de ces questions par le biais
d’activités concrètes.
Les partenariats entre les gouvernements et le secteur
privé sont particulièrement utiles pour mettre le
doigt sur les pénuries et les excédents des
marchés du travail, auxquels il est ensuite possible de
remédier par des stratégies appropriées de
migration et de rétention de la main-d’uvre,
permettant de satisfaire les demandes actuelles et futures du
marché mondial du travail.
Cette approche peut profiter aux deux parties, dans la mesure
où le monde de l’entreprise dépend de plus en
plus et bénéficie de politiques migratoires en
matière d’enseignement et d’emploi, tandis que
les gouvernements s’efforcent de tirer parti des
éclairages et des ressources du secteur privé.
La société civile amène une dimension
humaine essentielle à la mise au point de politiques de
gestion de la migration et fait en sorte que la voix des migrants
soit entendue. Les ONG, les organisations de la diaspora et les
communautés religieuses peuvent constituer autant de
réseaux aux niveaux local, national et international,
susceptibles de renforcer encore les relations entre les
gouvernements et les communautés immigrées et
d’améliorer les processus
d’intégration.
Au niveau des effets que produisent les rapatriements de fonds
sur le développement des pays d’origine, le secteur
privé et la société civile ont aussi un
rôle clé à jouer car ils peuvent aider à
créer des structures sûres, transparentes et
pratiquant des tarifs accessibles, susceptibles d’encourager
les migrants à investir une partie de leurs économies
dans des initiatives de développement, par
l’intermédiaire des banques de la diaspora, des
institutions de micro-finance, des réseaux de bureaux
postaux et des coopératives de crédit.
En outre, les diasporas peuvent contribuer à encourager
et à mobiliser les migrants qualifiés à
transférer une partie de leurs compétences bien
nécessaires afin d’atténuer le handicap de la
fuite des cerveaux dans bon nombre de pays d’origine.
Un exemple des avantages multiples que pourrait offrir un
partenariat entre le monde de l’entreprise et les diasporas,
tant pour les migrants que pour les communautés
d’origine et pour les sociétés qui les
accueillent, est donné par un programme mis sur pied
à Modène avec l’aide de l’OIM d’une
part et des autorités et des coopératives italiennes
d’autre part.
Une coopérative gérée par des migrants
ghanéens, dénommée Ghana Coop, exporte des
fruits du Ghana en Italie, et c’est le développement
de la communauté ghanéenne qui en profite par le
biais des emplois et des services ainsi créés, par
exemple la fourniture d’électricité propre.
Elle a en outre permis de mettre sur pied un fonds spécial
qui canalise les rapatriements de fonds des migrants
légalement et à peu de frais au Ghana. De plus, elle
garantit la sécurité, les salaires et la
dignité des travailleurs.
Comme l’explique le Président de Ghana Coop, Thomas
McCarthy, qui participera à la session du Conseil,
“Dans les deux prochaines années, nous avons
l’intention d’employer plus de 60 personnes pour
travailler sur les quelque 100 hectares de plantations
d’ananas au Ghana. Cela constituera un test de
viabilité à échelle réduite, que les
grandes entreprises ne se donnent habituellement pas la peine de
faire”.
Un tel partenariat illustre également la manière
dont la société civile et le secteur privé
peuvent contribuer à l’amélioration et au
maintien des droits humains des migrants – un
élément essentiel d’une gestion saine des
migrations, retenu comme tel par le Comité consultatif
d’entreprises de l’OIM.
Ce dernier, qui a été lancé à
l’occasion de la 90ème session du Conseil de
l’OIM en novembre 2005 à Genève, marque une
étape importante sur la voie d’un engagement accru des
acteurs du secteur privé dans les politiques et les
pratiques en matière de mobilité. Le Comité
est composé de 17 hauts responsables du monde de
l’entreprise constituant un éventail
représentatif des industries et des intérêts
commerciaux dans le monde.