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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le débat sur l’immigration ne doit pas avoir pour effet de diaboliser les migrants
Le débat dont l’immigration
fait actuellement l’objet dans plusieurs pays
développés ne doit pas avoir pour effet de diaboliser
les migrants, met en garde aujourd’hui l’Organisation
internationale pour les migrations (OIM).
Le sentiment répandu dans le public de
bon nombre de pays développés selon lequel les
migrants confisqueraient les emplois, feraient baisser les salaires
et constitueraient un fardeau pour la sécurité
sociale n’est pas étayé par les études
consacrées à la question, parmi lesquelles le rapport
de l’OIM sur l’état de la migration dans le
monde en 2005.
La concurrence pour les emplois mal
payés s’exerce en grande partie entre les
communautés immigrées elles-mêmes; les migrants
n’ont qu’une influence négligeable, voire pas
d’influence du tout sur l’abaissement des salaires, et
qu’ils soient ou non en situation régulière, il
n’a pas encore été clairement
démontré qu’ils représentaient un
fardeau plus lourd que les nationaux pour les systèmes de
sécurité sociale. Contrairement à une opinion
largement répandue, bon nombre de migrants en situation
irrégulière renoncent d’ailleurs à toute
prestation de sécurité sociale par crainte
d’être repérés et expulsés. Selon
une étude effectuée par l’Organisation
internationale du Travail en 2004, les employeurs américains
ont versé à leur gouvernement jusqu’à 20
milliards de dollars de cotisations payées par des migrants
illégaux se trouvant à leur service entre 1990 et
1998. Ceci s’ajoute bien entendu aux sommes tout à
fait conséquentes que versent régulièrement
les migrants en situation régulière soit en taxes
soit sous d’autres formes de soutien à
l’économie locale.
“La contribution significative des
migrants aux communautés qui les accueillent, sur les plans
économique, social et culturel, mérite
d’être reconnue”, a déclaré Brunson
McKinley, Directeur général de l’OIM.
“Pour cela, il faudrait, entre autres, que
l’information qui est véhiculée soit plus
impartiale et plus conforme à la réalité, et
que le caractère positif de la migration soit
souligné.”
De nombreuses nations, à l’instar
des Etats-Unis et d’une bonne partie de
l’Europe occidentale, doivent leur niveau de
développement actuel à l’immigration et
à l’apport des travailleurs saisonniers ou
installés à demeure. La croissance économique
moderne et le développement sont eux aussi en partie
tributaires de l’immigration. Au Royaume-Uni, où le
marché du travail a été ouvert aux nationaux
des pays ayant récemment adhéré à
l’Union européenne, l’économie en retire
un profit direct selon un nouveau rapport de Ernst and Young ITEM
Club. Ce rapport prédit une croissance de 2,6 pour cent en
2007 et de 3 pour cent en 2008. Le dynamisme de
l’économie espagnole que l’on a pu constater ces
dernières années est aussi attribué dans une
large mesure à l’immigration.
Les gouvernements ont le droit et la
responsabilité de déterminer quels sont ceux des
étrangers dont ils ne veulent pas sur leur territoire, et
dans quelles conditions. Cependant, le respect des droits de
l’homme vaut pour tout le monde, y compris les migrants.
Parallèlement, ceux-ci ont l’obligation de se
conformer aux lois des pays d’accueil, et notamment à
celles qui régissent l’immigration et
l’emploi.
Il faut mettre sur pied des filières
appropriées de migration légale pour répondre
aux besoins des économies modernes, y compris en ayant
davantage recours à une migration de main-d’uvre
temporaire si cela correspond à un besoin. Cet aspect est
particulièrement important s’agissant de la croissance
de l’emploi sur le marché gris dans les secteurs
informels que sont l’agriculture et bon nombre
d’industries de services.
Le débat en cours actuellement dans de
nombreux pays sur la régularisation des migrants en
situation irrégulière ne répond qu’en
partie aux besoins d’une meilleure gestion de la migration.
En soi, la régularisation n’est pas la panacée.
Il faudrait qu’elle s’inscrive dans une approche plus
large et plus complète de la gestion des flux migratoires,
et en particulier de la gestion des besoins du marché du
travail, parallèlement à une politique plus efficace
de lutte contre la pauvreté.
Il en va de même du contrôle des
frontières. Alors que les pays développés
dépensent beaucoup d’argent pour endiguer la migration
irrégulière à leurs frontières, les
faits montrent que ces mesures, à elles-seules, ne sont pas
particulièrement efficaces ou judicieuses. Une étude
effectuée aux Etats?Unis a révélé
qu’entre 1980 et 2000, alors que les dépenses
consacrées à la prévention de la migration
irrégulière avaient été
multipliées par 20, six millions d’illégaux
étaient venus s’ajouter à ceux se trouvant
déjà dans le pays, et ce en dépit de plusieurs
programmes d’amnistie. Bon nombre de pays d’Europe
occidentale ont observé des tendances similaires.
“Le monde de mobilité et
d’interconnexion dans lequel nous évoluons
aujourd’hui exige des gouvernements qu’ils jettent un
regard neuf sur la gestion de la mobilité des personnes,
tout en tenant équitablement compte des dimensions multiples
de la question. Cela suppose notamment de répondre aux
besoins d’un marché du travail de plus en plus global,
notamment dans des secteurs aussi divers que la santé et la
technologie de l’information, sans perdre de vue les
prévisions démographiques faisant état du
vieillissement et de la diminution naturelle des populations dans
une bonne partie du monde industrialisé, et sans
négliger de reconnaître le potentiel positif important
de la migration en termes de contribution à la croissance
économique et au développement des pays les plus
pauvres”, a encore ajouté M. McKinley.