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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La Migration Revêt Une Importance Cruciale Pour Le Succès Des Stratégies De Développement Et De Réduction De La Pauvreté
A la veille de la première réunion
intergouvernementale du Forum mondial sur la migration et le
développement, l’Organisation internationale pour les
migrations (OIM) lance un appel pour que la migration soit
systématiquement intégrée dans les
stratégies de réduction de la pauvreté et pour
que les diasporas désireuses de contribuer au
développement de leur pays d’origine
bénéficient d’un meilleur soutien.
Si l’on veut voir une réelle percée dans les
efforts déployés pour que la migration contribue au
développement, c’est en effet un objectif qu’il
faudra se fixer, en même temps que celui de renforcer la
capacité des Etats à repérer les tendances et
les faiblesses du marché du travail, ouvrant ainsi la voie
à une migration de main-d’uvre sûre et
planifiée.
L’OIM perçoit le Forum mondial devant se tenir
à Bruxelles du 9 au 12 juillet comme une occasion importante
de faire le point sur les saines pratiques et les moyens concrets
d’aller de l’avant, à partir du travail accompli
dans le cadre du Dialogue de Haut Niveau sur les migrations
internationales et le développement, ayant eu lieu lors de
l’Assemblée générale des Nations Unies
en septembre 2006.
« L’OIM favorise et appuie le dialogue gouvernemental
sur les questions de migration et de développement à
l’échelle mondiale », affirme son Directeur
général Brunson McKinley. « Mais il faut que le
dialogue débouche sur l’action. Les moyens de
renforcer de manière tangible et concrète les liens
mutuellement bénéfiques entre migration et
développement doivent être définis par un
partenariat dynamique entre les Etats, les organisations
internationales, la société civile et le secteur
privé, de manière à faire de la migration un
puissant moteur de développement à la fois dans les
pays d’origine et dans les pays d’accueil ».
Bon nombre de pays participants ne disposent pas de politiques
migratoires globales ni des mécanismes leur permettant de
mettre au point des politiques protégeant également
les droits humains des migrants et propres à favoriser leur
épanouissement personnel. Un élément
clé permettant d’y parvenir consiste à unir les
forces des diverses parties prenantes sur la scène
migratoire et sur celle du développement.
Bien souvent, les diasporas ne sont pas prises en compte comme
elles devraient l’être dans l’équation du
développement, alors qu’elles ont un potentiel
énorme à offrir dans ce domaine.
« La plupart des migrants sont désireux
d’investir une partie de leur épargne, ainsi que leurs
compétences et leur savoir-faire dans le
développement de leur pays d’origine. Trop
fréquemment, malheureusement, leur bonne volonté se
trouve désarmée par le simple fait qu’ils ne
savent pas comment s’y prendre. Si l’on trouve le moyen
de mieux mettre leur apport à profit, non seulement nous en
ferons des agents efficaces du développement, mais nous leur
permettrons en outre de jouer un rôle crucial dans la
réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD) », estime Ndioro Ndiaye, Directeur
général adjoint de l’OIM.
Grâce à des programmes tels que le MIDA (Migrations
pour le développement en Afrique), l’OIM a
réussi à mobiliser les membres de la diaspora en vue
du développement de leurs pays d’origine.
L’instauration de plates-formes de dialogue parrainées
par l’OIM entre les communautés africaines
expatriées et les pays d’origine et de destination a
également fait ressortir la nécessité
d’aider les migrants à trouver une écoute
auprès des institutions financières et des
mécanismes de micro-crédit encourageant une
circulation accrue des fonds. Les dialogues qui se sont
instaurés au sein des diasporas ont en outre permis de
recenser les opportunités d’investissement dans les
pays d’origine susceptibles de déboucher sur une
utilisation plus productive des fonds rapatriés.
Des programmes et des approches similaires concernant
l’apport du phénomène migratoire au
développement devraient être intégrées
dans des politiques migratoires globales afin
d’atténuer les effets potentiellement
désastreux de l’exode des cerveaux sur les pays en
développement et de promouvoir la migration circulaire.
Avec l’appui du réseau mondial de l’OIM, des
dialogues intergouvernementaux sur la migration à
l’échelle régionale peuvent également se
révéler un levier puissant pour une cohérence
accrue des politiques et des programmes.
En Asie, les ministres du travail des pays exportateurs de
main-d’uvre ont mis sur pied le processus de Colombo,
qui vise à libérer le potentiel des marchés du
travail de l’outre-mer en matière de
développement.
L’OIM a mis son savoir-faire à la disposition des
organisateurs du Forum et de nombreux Etats participants, que ce
soit à titre individuel ou par le biais de sa
présidence du Groupe mondial sur la migration (GMG),
réunissant dix institutions intergouvernementales, au cours
du premier semestre de 2007.
L’OIM s’est en outre montrée ouverte aux
demandes d’assistance technique et de renforcement de
potentiel émanant de plusieurs gouvernements concernant un
marché parallèle où les gouvernements en
quête d’assistance et ceux qui ont des services
à offrir pourraient se rencontrer dans l’optique de
nouer des partenariats et de donner une suite concrète
à leurs efforts.
L’OIM se tient prête à s’engager aux
côtés des Etats dans les activités de suivi de
cette première réunion du Forum mondial, et à
apporter son appui au Gouvernement philippin qui s’est offert
à accueillir la réunion suivante, ainsi
qu’à tous les Etats qui se sont mobilisés pour
que ce forum ne reste pas sans lendemain.