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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
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- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Communautes des migrants et developpement : Transfert de connaissances et de compétences
La situation dans le secteur de l'éducation en
Afrique:
- Vieillissement du corps professoral et non remplacement des
retraités et des décédés comme
conditionnalité imposée par les institutions de
Bretton Woods dans les programmes d'ajustements structurels des
pays en voie de développement. - Manque de personnel enseignant et nombreux départs
à l'étranger par manque d'opportunités
personnelles et familiales et générant un
écart croissant entre la demande et l’offre
d'enseignants dans les secteurs vitaux du développement tels
que la santé, l'économie, les affaires
sociales… - Manque de documentation actualisée ou de personnel
enseignant avec des compétences scientifiques modernes,
nombreux enseignants non-qualifiés ou ne disposant pas de
qualifications suffisantes - Incapacité par les gouvernements et en particulier le
Ministère de l'Education Nationale à répondre
à la demande courante ou planifiée en matière
de formation des enseignants.
Le manque d’enseignants a une conséquence directe
sur la formation de compétences nationales à
même de répondre aux défis du
développement socio-économique des pays africains. Le
manque de ressources capables de développer et mettre en
oeuvre les plans de développement et de lutte contre la
pauvreté crée « la boucle du
nondéveloppement », par l’absence de politiques
et d’actions de bonne gouvernance, de gestion saine et
équilibrée, d’objectifs quantifiables et
qualifiables, etc.
Pourquoi utiliser les transferts de compétences?
- Les transferts de compétences sont une solution
novatrice pour soutenir les capacités des institutions
africaines privées et publiques grâce à la
mobilisation des Africains vivant à l'étranger. - Bien maitrisés, les transferts peuvent créer une
valeur ajoutée dans la recherche de solutions dans le
secteur de l'éducation: rythme plus rapide et augmentation
du nombre d'enseignants participant dans l'éducation ; mais
également dans tous les secteurs où les ressources
humaines manquent : santé, développement rural,
gestion financière, etc.
Exemple du MIDA
- L'objectif général du Programme MIDA, est de
« mettre à profit l'expérience, le savoir-faire
et, le cas échéant les ressources financières
ou autres, des diasporas africaines pour le développement
socio-économique de leurs pays d'origine ». - Le Programme Migration pour le développement en Afrique
(MIDA) est un programme de renforcement des capacités visant
à développer les synergies potentielles entre les
profils des migrants africains et les besoins des pays, en
facilitant le transfert des compétences et des ressources
vitales de la diaspora africaine dans les pays d’origine. Il
s’appuie sur la notion de mobilité des personnes et
des ressources et, de cette façon, offre des options de
réinvestissement du capital humain, notamment sous la forme
de retours temporaires séquentiels, de longue durée
ou virtuels.
Stratégie utilisée
- Types de transferts:
- transferts physiques : avec visites séquentielles
brèves, longs séjours ainsi que retours permanents
; - transferts virtuels : télétravail / services
consultatifs à distance;
- transferts physiques : avec visites séquentielles
- Impact de ces transferts: afin de le maximiser, il est
nécessaire d'avoir un domaine d'intervention plus large que
celui de l'enseignement universitaire uniquement. C'est pour cela
que l'appui au secteur privé qui permet la création
de plus d’emplois locaux augmente les conséquences
positives sur le développement. L’impact est
également ressenti au niveau de la réorganisation des
structures étatiques et des procédures nationales,
provinciales, locales, favorisant entre autre la gestion autonome
par les entités décentralisées proches des
citoyens. - Au niveau du pays d'origine: l'élaboration de listes des
besoins prioritaires en termes de ressources humaines est une
étape essentielle dans le cadre des transferts de
compétences. Une gestion régionale des transferts est
un atout supplémentaire car il permet le renouvellement des
pratiques pédagogiques et une synergie entre les programmes
d'enseignements mis en oeuvre dans une même région ou
dans un même pays. L’étude des besoins doit
être pensée en termes d’impact à long
terme. Cette étude nécessite une approche
plurisectorielle. Le recours aux diasporas dans
l’enseignement supérieur de la santé
nécessite une revue de l’organisation du secteur, une
évaluation des budgets, un investissement dans les
infrastructures, une politique de mobilité nationale pour la
circulation des médecins, etc. Les Africains de
l’extérieur peuvent intervenir à divers niveaux
: éducatif, administratif, organisationnel, pour favoriser
l’accomplissement des plans à long terme. - Dans les pays d'origine et de destination: La création
de banques de données pour faciliter les mises à
disposition des ressources humaines des Africains de
l’extérieur est également un
élément clé. Celles-ci permettent de mettre en
corrélation l’offre et la demande. La réussite
du Programme MIDA se base sur la possibilité d’offrir
un mécanisme qui permet à des acteurs et des
bénéficiaires potentiels d’accéder
à l’information rapidement. L’inscription
« en ligne » constitue un outil essentiel dans ce
cadre. Il permet une meilleure appropriation du mécanisme
par les structures nationales formées à sa
gestion.
Conséquences
- Les volontaires d’origine africaine voient dans les
transferts temporaires de compétences une opportunité
de contribuer au développement de leur pays d’origine
sans perdre les avantages obtenus dans le pays hôte. - Avantages des transferts de compétences: le
développement de la capacité de reproduction de
cadres par des formations à court- et à long-terme;
les impacts positifs des transferts physiques sur le nombre de
diplômés et/ou de cadres formés par l'Education
Nationale.
Résultats du MIDA GL
- Dans le cadre du MIDA GL, il a été observé
que le programme a créé des habitudes de travail et
de pensée qui perdurent encore aujourd’hui. Les
relations entre les volontaires africains en Belgique et les
employeurs dans les pays d’origine se sont poursuivies
à travers du télétravail régulier. - MIDA GL: sur une période de 20 mois, plus de 190
Africains qualifiés ont participé à un total
de 221 transferts physiques : 111 Congolais, 80 Burundais et 30
Rwandais ont participé au Programme. Le niveau
d’éducation des volontaires MIDA est très
élevé (environ 80% des volontaires détiennent
un doctorat). - 46% ont permis le renforcement du secteur académique des
trois pays, alors que 21% concernaient le secteur de la
santé, 31% le secteur du développement rural et 2%
les structures de gestion soit centralisées soit
décentralisées.
Comment accroître l'impact des transferts de
connaissances?
La méthode du e-learning
- l’enseignement à distance est une solution au
manque d’enseignants universitaires constatés pour
certaines disciplines, à la fuite des cerveaux et au
vieillissement du corps professoral. Il peut être aussi
source de renouvellement des pratiques pédagogiques et donc
facteur d’accroissement de la qualité de
l’enseignement supérieur.
Quelques exemples de partenariats pour le e-learning en
Afrique
- MIDA GL: L’Université Libre de Bruxelles (ULB) en
collaboration avec le Programme MIDA a organisé un cours
d’anesthésiologie à l’Université
de Lubumbashi, Congo, avec le matériel nécessaire (15
ordinateurs). - MIDA GL II: Organisation à Butare, Rwanda, du 31 janvier
au 1er février 2006 d'une table ronde organisée par
l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) avec
la collaboration de l’Université Nationale du Rwanda
(UNR) et l’Université Libre de Bruxelles (ULB) sur
“Les Technologies de l’Information et de la
Communication en Education (TICE) et le rôle des enseignants
de la diaspora”. Partenaires: Agence Universitaire de la
Francophonie, UNESCO, L’Institut de La Banque Mondiale et
Conseil Interuniversitaire de la Communauté française
de Belgique. La table ronde a permis de développer des
recommandations et un plan d’action national et
régional partagés avec les états
bénéficiaires pour sa mise en oeuvre en 2006 et 2007,
avec tous les partenaires internationaux. - L’Université Virtuelle Africaine: Initialement
créée dans le cadre d’un projet de la Banque
Mondiale, elle est devenue une organisation intergouvernementale
indépendante, dont le siège social est basé
à Nairobi. L’UVA participe au renforcement des
capacités en matière d’enseignement ouvert et
à distance dans plus de 57 centres de formation dans 27 pays
africains. - Le 26 janvier 2006, le Ministre de l’Enseignement
supérieur et universitaire de la RDC, le Président de
l’AUF et les Recteurs des universités congolaises ont
remis les diplômes universitaires à la première
promotion d’étudiants de formation à distance.
Grâce à la visioconférence, un professeur de
l’université de Limoges a participé à la
cérémonie. Cette année, plus de 30
étudiants congolais suivent une licence ou un master
à distance.
Défis:
Défis techniques
- Disposer de terminaux informatiques en nombre suffisant. Un
minimum d’infrastructure représente une condition
indispensable pour pouvoir envisager le recours à
l’enseignement à distance. - Monopole des opérateurs et la fixation
unilatérale des coûts en termes de réseau. - Maintien de l’infrastructure en bon état de
fonctionnement.
Défis politiques
- Nécessité de la prise en main des programmes de
transferts par les pays bénéficiaires
eux-mêmes. Cette appropriation constitue un gage de
pérennité. - Nécessité pour les pays
bénéficiaires d’inscrire les transferts et leur
suivi au sein des budgets nationaux définis
annuellement. - Le MIDA GL est un programme précurseur de
l'intégration des migrations dans les PRSP. Les 3 pays RDC,
Rwanda et Burundi sont en train d'expérimenter le
modèle d'analyse économique dans leur PRSP 2
respectifs. - Créer des accords interuniversitaires au sein d’un
même pays, développer des échanges
régionaux, dans le contexte d’une coopération
sud-sud ou avec les institutions internationales : AUF, UVA,
UNESCO, OIM etc - Mettre en réseau les diasporas qui vivent dans les pays
développés et les experts restés aux pays afin
d'améliorer les programmes d'enseignement de manière
durable et par conséquent retenir les talents, la force de
travail et de production de la connaissance et du savoir. - Créer des synergies entre les différents
organismes qui font du e-learning avec des groupes de diaspora qui
vivent dans les pays développés - Utiliser les conclusions de la réunion de Tunis (Sommet
mondial sur la société de l'information 2005) pour
renforcer les capacités des pays d'origine. - Mesurer l'impact de ce type d'enseignement dans les politiques
de formation universitaire, les PRSP etc... - Appui des autorités académiques et
gouvernementales