Remédier aux vulnérabilités des communautés côtières en Sierra Leone : Étude de cas sur les îles de Plantain et Yelibuya

Éléments d’innovation

• Sensibilisation et communication
• Lutte contre le changement climatique et réduction des risques de catastrophe
• Cohésion sociale et participation des communautés

À propos du projet

Quelque 40 % de la population mondiale vit dans un rayon de 100 kilomètres d’une côte. Les communautés des régions côtières sont exposées à des risques considérables en raison de l’érosion du littoral, des inondations et des ondes de tempête qui influent sur les écosystèmes, les moyens de subsistance et le bien-être global de ces communautés. Ce projet, centré sur la Sierra Leone, tend à remédier aux vulnérabilités des communautés côtières pour prévenir les déplacements, précisément sur les îles de Plantain et Yelibuya, qui sont considérées comme des points de transit essentiels et des zones de commerce et de pêche vitales.

Le projet vise principalement à renforcer l’état de préparation du Gouvernement de la Sierra Leone aux risques de catastrophe et ses capacités d’intervention, ainsi que sa faculté d’atténuer les effets préjudiciables des variations climatiques et de la dégradation de l’environnement. Dans un contexte où la prise de décisions efficaces est entravée par un manque de capacités institutionnelles et de données, le projet donne aux pouvoirs publics les moyens de mener des évaluations socioéconomiques et environnementales concernant les communautés côtières vulnérables. Les décideurs mettent à profit les renseignements relatifs aux effets du changement climatique obtenus au moyen de ces évaluations pour élaborer des politiques éclairées visant à préserver les intérêts des communautés côtières sierra-léonaises.

En quoi ce projet est-il innovant ?

Ce projet innove par la mise en application de technologies de pointe et de méthodes avancées d’analyse des données. On citera notamment l’utilisation d’un modèle numérique de terrain (MNT), un outil de haute précision permettant de représenter la morphologie d’une zone à l’exclusion du couvert forestier et d’autres types de couverts. Le MNT offre une meilleure précision que le modèle numérique d’élévation (MNE), employé plus couramment, car il rend compte dans le détail des variations du terrain et des réseaux de drainage.

En outre, les informations satellitaires ont été exploitées pour générer des données sur la géologie, la géomorphologie, l’hydrologie, la topographie et les modifications du couvert terrestre. Cette approche est particulièrement utile pour évaluer les effets des activités locales sur le climat en produisant à grande échelle des données relatives à chaque île, qui viennent alimenter les modèles climatiques régionaux et permettent ainsi de mieux comprendre les interactions entre l’activité locale et les dynamiques climatiques plus larges. À terme, cette approche renforce la prise de décisions et l’élaboration des politiques en fournissant des informations précises, exhaustives et actualisées qui permettent de faire face aux difficultés rencontrées par les communautés côtières.