Ces dernières années, le Ghana a élaboré plusieurs politiques sur les effets du changement climatique en général et rassemblé diverses données sur la question, mais sans s’intéresser encore au lien entre ce phénomène et la mobilité humaine. Ce projet, qui est proposé parallèlement à un autre projet similaire mené par le Bureau régional de Nairobi, vise à contribuer au renforcement des capacités des villes en matière de gestion de la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique en Afrique de l’Ouest. Il doit développer les capacités du Gouvernement du Ghana afin de lui permettre de mieux gérer la mobilité humaine dans le contexte des conséquences néfastes du changement climatique. Il stimulera également une coopération décentralisée en Afrique en associant plusieurs villes au renforcement des capacités, à l’élaboration d’outils communs et à la mise en commun de pratiques exemplaires. Plus concrètement, il permettra de réaliser un diagnostic territorial, compte tenu des corrélations entre mobilité humaine et changement climatique, des politiques et des lacunes en matière de données dans la ville d’Accra, mais aussi de mettre en place une formation spécifique, soucieuse des questions de genre, en vue de renforcer les capacités des responsables politiques et des praticiens municipaux (produit 1.1) ; de mettre en œuvre un projet pilote tenant compte des questions de genre et incluant les migrants en lien avec les effets du changement climatique à Accra (produit 1.2) ; et, en coordination avec le projet similaire mené par le Bureau régional de Nairobi, d’organiser un atelier de formation interrégional à Addis-Abeba pour promouvoir le partage de données d’expérience avec d’autres pays (produit 2.1).