Depuis des décennies, les Ivoiriens émigrent dans diverses parties du monde, principalement en Afrique et en Europe, pour divers motifs socioéconomiques. De ce fait, la diaspora ivoirienne est présente dans le monde entier et compte 1,15 million de membres vivant en dehors du territoire national. D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France est de loin le pays privilégié par les émigrants ivoiriens en raison des liens historiques et linguistiques qui unissent ce pays et la Côte d’Ivoire : en 2020, quelque 143 000 émigrants ivoiriens vivaient en France. Le Gouvernement de la Côte d’Ivoire, conscient du potentiel économique, humain et socioculturel de sa diaspora, est résolu à associer celle-ci au développement économique du pays. Il est fermement convaincu de la valeur ajoutée que la diaspora ivoirienne peut apporter en vue du développement et de la diversification des compétences de l’écosystème socioéconomique du pays. Compte tenu de ce qui précède, ce projet a pour objectif de contribuer aux efforts du Gouvernement de la Côte d’Ivoire visant à promouvoir la mobilisation des membres de la diaspora en tant qu’acteurs du développement durable à l’échelle nationale. Le projet permettra au Gouvernement de la Côte d’Ivoire de définir et de mettre en œuvre des outils et des mesures destinés à favoriser la coopération avec la diaspora ivoirienne, afin d’établir une approche durable en matière de mobilisation de la diaspora (effet direct 1) en mettant à la disposition de la Direction générale de la diaspora une cartographie de la diaspora ivoirienne en France qui tient compte des questions de genre (produit 1.1) ; en menant une campagne de sensibilisation adaptée aux différents genres pour renforcer le dialogue avec la diaspora ivoirienne en France (produit 1.2) ; et en mobilisant six professionnels issus de la diaspora ivoirienne, trois hommes et trois femmes, qui résident en France, pour assurer un transfert de compétences vers les secteurs prioritaires en Côte d’Ivoire (produit 1.3). Cette méthode servira de modèle et pourra être reproduite dans d’autres pays qui comptent une importante diaspora ivoirienne.