Renforcement des capacités des États et amélioration de la sensibilisation communautaire pour prévenir et combattre la traite des personnes en ligne et facilitée par les technologies aux Fidji et à Vanuatu

  • Date de début
    2024
  • Date de fin
    2025
  • Statut du projet
    Actif
  • Type de projet
    Protection et assistance aux migrants vulnérables
  • Budget Amount (USD)
    400000.00
  • Couverture
    Regional
  • Année
    2023
  • IDF Region
    Asie et Océanie
  • Prima ID
    FJ10P0532
  • Projet ID
    PX.0472
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Fidji Vanuatu
L’évolution rapide de l’ère numérique s’est accompagnée de possibilités sans égal, mais aussi de nouveaux défis et de nouvelles menaces. Ces dernières années, une augmentation de la traite des personnes en ligne et facilitée par les technologies a notamment été constatée, les trafiquants utilisant les médias sociaux et les sites de rencontre pour attirer des victimes potentielles. Outre la traite, le paysage numérique connaît une hausse des actes de cybercriminalité, tels que l’extorsion, la fraude en ligne et l’usurpation d’identité. Ces défis mettent véritablement à l’épreuve les autorités chargées de l’application des lois partout dans le monde. Aux Fidji, l’Unité de lutte contre la traite d’êtres humains des forces de police est chargée au premier chef de la lutte contre la cybercriminalité et la traite en ligne. De même, à Vanuatu, l’Unité de la criminalité transnationale des forces de police surveille ces questions. Malgré les progrès accomplis par ces deux pays dans la lutte contre ces fléaux, des échanges récents entre l’OIM et les autorités nationales ont mis en relief la nécessité de renforcer le développement des capacités, en particulier en matière de gestion des cas de traite. Compte tenu de ce besoin, le projet vise avant tout à renforcer les capacités des autorités chargées de l’application des lois en matière de lutte contre la cybercriminalité et, en particulier, la traite en ligne et facilitée par les technologies, et à sensibiliser les communautés aux Fidji et à Vanuatu aux dangers en ligne, y compris la traite. Pour ce faire, l’approche régionale du projet est essentielle. En effet, la cybercriminalité et la traite sont, dans bien des cas, des phénomènes transnationaux, les auteurs et les victimes se trouvant souvent dans des pays différents. En ciblant les Fidji et Vanuatu, le projet permet d’apporter une réponse à ces défis selon une approche uniforme, en comblant les lacunes et en harmonisant les stratégies afin de favoriser la cohérence des efforts déployés. En partenariat avec les forces de police des deux pays, l’OIM a élaboré deux approches fondamentales. La première, dont rend compte le premier effet direct du projet, vise à améliorer la gestion des cas de traite fondée sur les technologies par les autorités chargées de l’application des lois, grâce à des formations, à la modernisation des systèmes, à l’achat de matériel essentiel et à la facilitation du partage d’informations. La deuxième, qui correspond au deuxième effet direct du projet, met l’accent sur la sensibilisation, en assurant une collaboration avec les entités compétentes aux fins de la fourniture d’informations sur la sécurité en ligne et les risques de traite aux communautés et aux personnes appartenant aux groupes d’âge et de genre cibles.