Ce projet aidera le Ministère de la santé du Gouvernement du Kenya à renforcer les capacités de préparation, de riposte et de relèvement pour ce qui touche aux maladies infectieuses et autres types de menaces à certains points d’entrée clés. Aujourd’hui, les capacités de lutte contre les maladies infectieuses présentent des lacunes à certains points d’entrée et dans le couloir de mobilité, notamment dans le contexte de sécheresse actuelle. De ce fait, les populations mobiles et les communautés frontalières sont vulnérables et ne parviennent pas à détecter les flambées de maladies infectieuses, les combattre et s’en relever comme il convient. Cette situation touche à la fois les communautés frontalières et les populations qui vivent à l’intérieur du pays, car des mesures de préparation sont mises en place en prévision d’éventuelles flambées de maladies infectieuses dans tous les comtés considérés comme « à risque ». Ce projet doit permettre d’évaluer et de renforcer les mesures de préparation face aux maladies infectieuses et de mieux comprendre les dynamiques de la mobilité dans certains comtés frontaliers du pays où les risques en la matière sont importants. À cet effet, les autorités sanitaires portuaires et les autorités de gestion des frontières ainsi que d’autres parties prenantes commenceront par identifier les lacunes dans les efforts de préparation et de riposte déployés aux points d’entrée pour ce qui touche aux flambées de maladies infectieuses pouvant survenir au Kenya et dans les pays voisins (effet direct 1). Ensuite, ces parties prenantes réaliseront un exercice de cartographie de la mobilité des populations pour recenser les zones présentant un risque accru, sous l’angle de la détection, la prévention et la riposte pour ce qui touche aux maladies (effet direct 2). Enfin, l’OIM collaborera avec le Département de la santé publique pour élaborer, imprimer et diffuser des cadres d’orientation, notamment des procédures opérationnelles permanentes concernant les maladies infectieuses, un plan portant sur l’ensemble des menaces et un plan stratégique pour la santé dans les ports (effet direct 3). À terme, le projet contribuera à renforcer la préparation et les capacités aux points d’entrée aux fins de la détection et la riposte pour ce qui touche aux maladies infectieuses et autres menaces.