"Au Honduras, les rapatriements de fonds représentent près d’un cinquième de la production économique (mesurée par le produit intérieur brut), selon la Banque mondiale , et environ une famille sur quatre en bénéficie, selon le Dialogue interaméricain, un groupe de réflexion basé à Washington. Pour l’OIM, les rapatriements de fonds s’entendent des transferts monétaires internationaux multidirectionnels, volontaires et privés que les migrants effectuent, individuellement ou collectivement, à l’intention de personnes avec lesquelles ils entretiennent des relations étroites. Leur utilisation est à l’entière discrétion des expéditeurs et des bénéficiaires. Dans ce contexte, ce projet a pour objectif d’aider le Gouvernement du Honduras à établir des mécanismes durables et des relations de confiance avec la diaspora hondurienne vivant aux États-Unis, à encourager une utilisation responsable des fonds rapatriés, et à mettre en lumière les retombées positives des rapatriements de fonds sur le développement du pays. Plus concrètement, le projet visera à instituer un cadre juridique régissant la conception de programmes et de projets de développement devant être mis en œuvre par le Gouvernement au Honduras, en coordination avec la diaspora hondurienne et d’autres parties prenantes clés. En outre, quatre comités honduriens seront créés aux États-Unis pour sensibiliser la diaspora à l’utilisation des rapatriements de fonds et à des questions relatives à la migration de façon générale, ainsi qu’à l’importance de mettre en place des mécanismes et des partenariats efficaces à la faveur d’activités de collecte de fonds. Enfin, ce projet est conforme au plan de développement intégral de l’Amérique centrale et du Mexique, dont l’objectif est de mettre en œuvre des mesures visant à renforcer la gestion des migrations et à promouvoir des initiatives de développement, afin de créer des possibilités et d’offrir des alternatives à la migration irrégulière. Le budget total du projet s’élève à 150 000 dollars E.-U."