"L’Asie centrale est l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique. Les niveaux de réchauffement devraient, selon les prévisions, y être supérieurs à la moyenne mondiale, et déboucher sur davantage de chaleurs extrêmes. Pour son approvisionnement en eau et sa production d’électricité, le Kirghizistan dépend de l’eau provenant de la fonte des glaciers, qui se fait de plus en plus rare. On estime qu’en 2050, 6,6 millions de personnes seront exposées à des risques dus aux effets du changement climatique au Kirghizistan. Étant donné les limites budgétaires imposées aux dépenses publiques consacrées à l’action climatique dans de nombreux pays en développement, les gouvernements nationaux recourent à divers instruments pour mobiliser des capitaux privés. Une meilleure compréhension de ce qui peut inciter les membres de la diaspora et les compatriotes à appuyer l’action climatique dans leur pays d’origine contribuerait à l’adaptation au changement climatique et à la planification de la résilience en la matière au Kirghizistan et permettrait aux institutions compétentes d’élaborer des mesures politiques visant à renforcer les programmes relatifs au changement climatique. Pendant 24 mois, le projet aidera le Gouvernement du Kirghizistan à améliorer ses connaissances sur les moyens d’affecter des fonds de la diaspora à l’appui de l’action climatique. Pour atteindre cet objectif, des données factuelles seront produites sur les facteurs propres à inciter les membres de la diaspora et les compatriotes à appuyer l’action pour le climat, et des parties prenantes nationales, en particulier les institutions gouvernementales compétentes, verront leurs connaissances et leurs capacités améliorées en ce qui concerne le rôle des fonds de la diaspora dans le contexte du financement de l’action climatique. Le budget total du projet s’élève à 300 000 dollars E.-U."