Ce projet propose de réaliser une étude sur la portée des rapatriements de fonds au Tchad. Pour l’OIM, les rapatriements de fonds s’entendent des transferts monétaires internationaux multidirectionnels, volontaires et privés que les migrants effectuent, individuellement ou collectivement, à l’intention de personnes avec lesquelles ils entretiennent des relations étroites. Leur utilisation est à l’entière discrétion des expéditeurs et des bénéficiaires. Les consultations menées par l’OIM avec des partenaires clés, tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, le Ministère du plan et le Ministère des affaires étrangères, ont toutes fait apparaître qu’aucune étude analogue n’avait encore été entreprise jusque-là. Cette première étude du genre comblera d’importantes lacunes en matière d’information, qui empêchent actuellement de prendre des décisions fondées sur des éléments factuels dans ce contexte. Elle comprendra en outre une analyse des défis actuels et des chances potentielles en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes dans le contexte économique. Des recommandations sur mesure seront proposées aux parties prenantes ; un comité interdisciplinaire sera créé ; une feuille de route destinée à orienter les efforts futurs sera établie ; et un guide sur les rapatriements de fonds sera élaboré à l’usage des ambassadeurs. L’intervention proposée permettra au Gouvernement du Tchad d’être mieux à même de mettre à profit les rapatriements de fonds à l’appui du développement et, à terme, de trouver des solutions durables pour améliorer les moyens de subsistance de la population.