Communiqué
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Les changements climatiques obligent la communauté humanitaire à s'adapter, déclare le DG de l'OIM lors du HAS de l'ECOSOC

Le DG de l'OIM, António Vitorino, met l’accent sur la nécessité de s’adapter et d’innover dans les interventions humanitaires en raison des effets des changements climatiques. Photo : OIM 2023 

Genève – Les changements climatiques obligent la communauté humanitaire à s'adapter et à innover dans ses approches de l'aide humanitaire, a déclaré le Directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), António Vitorino, aux participants du Débat consacré aux affaires humanitaires du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC HAS) qui se tient aujourd'hui à Genève.     

« Nous continuerons à soutenir les autorités locales et nationales dans l’utilisation de meilleures données et à préparer et renforcer les capacités d’intervention pour aborder et coordonner les déplacements climatiques sur la base des meilleures pratiques internationales, tout en garantissant des processus inclusifs et participatifs adaptés aux contextes locaux », a déclaré le DG Vitorino.   

Organisé du 21 au 23 juin, le HAS de l’ECOSOC a rassemblé des décideurs politiques et des spécialistes des États membres, le système des Nations Unies, des acteurs du développement, le secteur privé et d'autres partenaires humanitaires. Le HAS est une plateforme essentielle pour discuter des activités et des questions liées au renforcement de la coordination et de l'efficacité de l'aide humanitaire des Nations Unies depuis 1998.  

L'OIM participe chaque année à cet événement en intégrant les perspectives de migration et de déplacement dans le discours humanitaire contemporain.   

Cette année, l'OIM a co-organisé deux événements parallèles. Le premier événement parallèle de haut niveau sur les catastrophes et les déplacements liés au climat a été coparrainé par l'Union européenne (UE), la République des Fidji, l'OIM, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).   

« Nous devons continuer à renforcer nos capacités de prévision pour mieux anticiper et comprendre l'ampleur et la nature des déplacements dus aux catastrophes afin d'éclairer la prise de décision, la conception des programmes et les efforts de sensibilisation », a déclaré Ugochi Daniels, Directrice générale adjoint de l'OIM chargée des opérations, aux participants.   

« Pour réduire les besoins aigus, nous devons agir tôt. En Somalie, par exemple, nous savions que l'ampleur des déplacements serait importante, mais le financement est arrivé tardivement, de sorte que la réponse a été tardive et n'a pas pu cibler efficacement les zones touchées ».  

Co-organisé par l'OIM, NEAR, Charter for Change, et Oxfam, le deuxième événement parallèle comprenait un panel composé de représentants de l'OIM et de trois organisations non gouvernementales locales du nord-ouest de la Syrie, de l'Ouganda, et du Liban.   

Les principaux résultats de l'événement sont les liens plus clairs entre la localisation et la responsabilité envers les personnes touchées pour une réponse humanitaire plus efficace et durable qui facilite les solutions à long terme, et les besoins des partenaires locaux pour le renforcement des capacités techniques et organisationnelles, en plus du financement, afin de renforcer leur capacité à répondre rapidement et efficacement aux urgences humanitaires.  

Lors de la réunion sur la transition des secours au développement, qui a précédé le HAS de l'ECOSOC, le Directrice adjointe Daniels a souligné, au cours d'une table ronde de haut niveau sur la résilience et les solutions durables dans les contextes de crise, l'importance cruciale d'un investissement précoce dans la réduction des risques de catastrophe et de conflit et la nécessité de mieux utiliser les ressources existantes pour favoriser les voies vers la résilience et les solutions durables.    

« Parmi ces ressources, les plus précieuses sont les communautés et leurs dirigeants locaux eux-mêmes » a-t-elle déclaré.  

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Pour plus d'informations, veuillez contacter : 

Angela Staiger, astaiger@iom.int  

Amanuel Mehari Email, amehari@iom.int