Amélioration des capacités en vue de mettre à profit les rapatriements de fonds aux fins de développement en Afrique : soutien à la création et à la mise en service de l’Institut africain pour les versements

  • Date de fin
    2024
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    Rapatriements de fonds
  • Budget Amount (USD)
    100000.00
  • Couverture
    National
  • IDF Region
    Afrique
  • Prima ID
    KE10P0002
  • Projet ID
    RM.0021
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Kenya

Les rapatriements de fonds sont considérés comme essentiels pour le développement du continent africain. En 2010, plus de 30 millions d’Africains ont rapatrié des fonds officiellement enregistrés d’un montant de 40 milliards de dollars E. U, venant ainsi en aide à au moins 120 millions de personnes membres de leur famille.
Le 25 mai 2012, l’Union africaine a publié la Déclaration du Sommet mondial de la diaspora africaine, qui énonce un programme d’action axé sur la coopération politique, économique et sociale. Ce texte recommande notamment d’élaborer des projets phare, afin de donner une signification concrète au programme de la diaspora. L’un de ces projets phare est l’Institut africain pour les versements.
Ce projet doit contribuer à la création officielle et à la mise en service de l’Institut africain pour les versements de l’Union africaine, dont le siège se trouvera à Nairobi (Kenya). Le premier volet de ce projet consistera à veiller à ce que l’Institut soit physiquement créé et qu’il soit doté de capacités opérationnelles. Le second volet consistera à faire en sorte que l’Institut continue de fonctionner comme prévu après la fin du soutien externe. Etant donné le manque de données sur les flux de rapatriements de fonds vers l’Afrique, il est probable que le montant réel des fonds transférés vers ou entre des pays africains soit beaucoup plus élevé que ne l’indiquent les chiffres actuels. L’Institut s’occupera de cette question, en s’intéressant plus particulièrement à : i) la recherche, ii) l’assistance technique et le développement des capacités, iii) la facilitation des investissements privés ; et iv) la mobilisation des Etats membres de l’Union africaine.