Renforcement des capacités du Cambodge à gérer l’émigration

  • Date de fin
    2024
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    Migration de main-d’œuvre
  • Budget Amount (USD)
    200000.00
  • Couverture
    National
  • IDF Region
    Asie et Océanie
  • Prima ID
    KH10P0002
  • Projet ID
    LM.0254
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Cambodge

Le Cambodge est un important pays d’émigration de main d’œuvre. La grande majorité des migrants de travail sont dépourvus de documents et entrent dans les pays voisins en violation des lois sur l’immigration, s’exposant ainsi à un risque accru d’abus et de violations de leurs droits.
Pour tenter de réguler les flux migratoires par des voies légales, le Gouvernement du Royaume du Cambodge a signé un mémorandum d’accord avec la Thaïlande sur l’envoi de travailleurs migrants par des agences de recrutement privées. Actuellement, il mène une dernière série de négociations en vue d’un accord sur l’envoi de travailleurs domestiques en Malaisie. Au niveau national, il a adopté en 2011 le sous décret 190 sur la gestion de l’envoi de travailleurs cambodgiens à l’étranger par des agences de recrutement privées et, en 2013, huit règlements ministériels (prakas) en vue d’en orienter la mise en œuvre.
Ce projet a pour but d’aider le Gouvernement du Royaume du Cambodge à renforcer la gestion des flux d’émigration de main-d’œuvre vers les pays voisins, en particulier la Thaïlande et la Malaisie, en mettant l’accent sur la mise en œuvre des prakas 250 et 252 récemment adoptés, qui concernent respectivement l’inspection des agences de recrutement privées et les services offerts sur place par les agences de recrutement privées et le rapatriement. A cette fin, le projet s’appuie sur une approche en trois volets visant à protéger et à autonomiser les travailleurs migrants : 1) réduction des cas d’abus grâce à la mise en œuvre des règlements ministériels récemment adoptés ; 2) facilitation de l’accès des migrants potentiels et des migrants de retour à des informations actualisées et fiables ; et 3) amélioration de l’accès des migrants aux mécanismes de recours et de dédommagement.