Burundi : Soutien à l’élaboration d’une politique nationale de migration de main-d’œuvre et à la négociation d’accords bilatéraux sur la main-d’œuvre

  • Date de fin
    2024
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    Migration de main-d’œuvre
  • Budget Amount (USD)
    200000.00
  • Couverture
    National
  • IDF Region
    Afrique
  • Prima ID
    BI10P0004
  • Projet ID
    LM.0354
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Burundi

En 2010, le Burundi a signé le Protocole relatif au marché commun, qui vise à encadrer et à réglementer la migration de main-d’œuvre dans la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE). Le Protocole préconise la libre circulation des travailleurs entre les États membres pour certaines catégories approuvées de travailleurs sur les marchés officiels du travail. Le Burundi applique toutefois certaines restrictions en ce qui concerne les catégories. En 2015, on dénombrait 284 187 émigrants burundais, qui avaient pour principaux pays de destination la Tanzanie, le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC), l’Ouganda, le Canada, le Malawi, l’Afrique du Sud, la Suède, la Belgique et les Pays-Bas. La même année, on dénombrait au Burundi 286 810 immigrants originaires de la RDC, du Rwanda, de la Tanzanie, du Kenya, de l’Ouganda, de la Belgique et de la France.
Ce projet vise à aider le Ministère du travail à mettre en place le cadre politique et juridique nécessaire pour assurer la protection à long terme des travailleurs migrants et garantir une bonne gouvernance de la migration de main-d’œuvre. À cette fin, une analyse de la situation sera effectuée, suivie d’une collecte de données auprès des principales parties prenantes (associations de travailleurs migrants, institutions nationales, syndicats, associations d’employeurs, etc.).
En outre, les autorités nationales bénéficieront d’une assistance technique en matière d’élaboration de politiques de migration de main-d’œuvre et de techniques de négociation d’accords bilatéraux sur la main-d’œuvre. Ensemble, ces activités faciliteront l’élaboration d’une politique nationale de migration de main-d’œuvre qui permettra aux autorités nationales en général, et au Ministère du travail en particulier, de mieux comprendre les flux de travailleurs migrants (y compris les femmes) et leur dynamique. Par ailleurs, il est prévu que, pendant la mise en œuvre du projet, le Ministère des relations extérieures engage des négociations en vue de conclure avec certains États du Golfe des accords bilatéraux concernant les travailleurs migrants burundais, hommes et femmes.