La thématique migration et développement revêt une importance cruciale pour la communauté internationale. L’action menée par l’OIM dans le domaine de la gestion des migrations est, depuis longtemps, ciblée sur la capitalisation des relations positives existant entre la migration et le développement socioéconomique. A une époque de mobilité humaine sans précédent, on constate qu’il est particulièrement urgent de faire pleinement comprendre les liens existant entre la migration et le développement, de prendre des mesures pratiques pour que la migration serve davantage les interest du développement, et pour élaborer des solutions durables aux situations migratoires qui soulèvent des difficultés. Dans ce domaine, la philosophie de l’OIM est que les migrations internationales, à condition d’être correctement gérées, peuvent contribuer à la croissance et à la prospérité des pays d’origine et de destination, et profiter aux migrants eux-mêmes.

Les programmes et activités de migration et développement consistent à renforcer les capacités  des gouvernements pour maximiser les possibilités socioéconomiques en adoptant des politiques migratoires davantage orientées sur le développement ; s’attaquer aux causes profondes de la migration économique, y compris les effets de la dégradation de l’environnement, en promouvant  le développement communautaire et en renforçant la capacité des gouvernements à cibler les mesures de développement de manière plus stratégique ; mettre en oeuvre des initiatives visant à mobiliser les compétences et les ressources financières des communautés africaines expatriées aux fins d’investissement et de développement sur le continent africain, dans toute la mesure du possible en étroite collaboration avec les pays hôtes ; soutenir le développement national ou les efforts de redressement et de reconstruction dans les pays en développement, dans ceux dont l’économie est en transition ou qui émergent d’une situation de conflit, en favorisant le retour et la reinsertion socioéconomique des nationaux compétents et qualifies résidant à l’étranger ; et faciliter l’élaboration de politiques et de mécanismes permettant  d’améliorer les services de transfert de fonds des migrants, et, ce faisant, de renforcer les incidences des rapatriements de fonds sur le développement.