-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Une vidéo sur la traite des personnes en Colombie fait le buzz sur internet
Colombie - Trois villes, neuf caméramans cachés et une équipe d’acteurs professionnels ont uni leurs forces pour alerter les Colombiens sur le fléau grandissant de la traite des personnes dans leur pays.
D’après les autorités colombiennes, la traite des personnes, principalement pour le commerce du sexe, est la deuxième activité illégale la plus lucrative du pays, derrière le trafic de drogues et d’armes.
« Working together in a chain reaction against trafficking in persons » est le nom de la nouvelle campagne élaborée par l’OIM, en partenariat avec le Ministère colombien des affaires étrangères.
La « Chain reaction » (réaction en chaîne) est destinée à faire réagir les piétions aux carrefours les plus fréquentés dans les villes de Bogota, de Cali et de Pereira face à un concitoyen colombien en danger.
« Nous avons enchaîné une personne dans différents espaces publics à travers le pays pour voir comment réagissent les gens autour. L’aident-ils ? L’ignorent-ils ? Forment-ils une réaction en chaîne pour aider à libérer la personne ? » explique l’Ambassadeur Javier Higuera, Directeur de la division des services de migration, de consulat et de citoyenneté du Ministère des affaires étrangères. « Les résultats ont été surprenants et poignants. »
Enchaînés à leur poteau, comme s’ils avaient été « enlevés » lors d’un périple imaginaire aux mains de trafiquants, les acteurs devaient pleurer, gémir sans prononcer un mot jusqu’à ce que des passants interviennent.
« Nous ne savions pas ce qui allait se passer », a déclaré Ana Maria Caldas, responsable du programme. « La police était informée, mais la situation restait assez incertaine. Une fois un acteur ou une actrice enchaîné en public, il ou elle se retrouvait à la merci de la réaction des passants. »
Les caméras qui ont enregistré ces réactions ont montré que l’indifférence était la réponse la plus courante. Mais plus les « victimes » restaient enchaînées longtemps, plus les passants intervenaient pour les aider.
Les images ont également révélé que la compassion était communicative. « Dès qu’une personne réagissait de manière positive, d’autres personnes aux alentours s’approchaient et proposaient aussi leur aide », a déclaré l’Ambassadeur Higuera.
La plupart des ressortissants colombiens victimes de traite sont envoyés à l’étranger (96% d’après les données recueillies par le programme de lutte contre la traite de l’OIM en Colombie) et quelques-uns sont victimes à l’intérieur du pays. L’Equateur, l’Argentine et la Chine sont les principaux pays de destination des victimes colombiennes.
Depuis 2003, l’OIM en Colombie a mis au point de nombreuses campagnes de prévention, d’information et d’aide aux victimes. Au cours des trois dernières années, près de 133 Colombiens victimes de traite se trouvant un peu partout dans le monde ont pu rentrer chez elles grâce à l’aide de l’OIM.
D’après Alejandro Guidi, chef de mission de l’OIM en Colombie, la plupart des victimes de traite sont des femmes, dont la majorité sont victimes d’exploitation sexuelle, d’autres de travail forcé. Les cas sont rarement signalés et de nombreuses victimes restent cachées et ne reçoivent donc pas l’aide escomptée.
« L’ampleur de la supercherie des réseaux est tellement crédible que les victimes qui voyagent avec les trafiquants ne s’en rendent même pas compte », admet María Angela Holguín du Ministère des affaires étrangères.
La campagne lancée le 27 août et la vidéo sont rapidement devenues populaires sur le net, avec 13 000 vues les deux premiers jours. « Il s’agit d’une nouvelle expérience dont le succès nous fait réfléchir sur les différentes manières de créer de telles chaînes pour empêcher les personnes qui nous sont proches ne tombent entre les mains d’un réseau », a déclaré Alejandro Guidi.
La vidéo peut être visionnée et distribuée en cliquant sur le lien suivant : https://m.youtube.com/watch?v=qfbmM5y7Svw&list=UUy6kYPJlQOCRN-EgIbD70fQ
Campaña - Encadenados en lugares públicos (Reaccionemos en cadena), en utilisant le hastag #ReaccionemosEnCadena.
Vous pouvez également visionner la vidéo des coulisses du tournage : Detrás de cámaras - Ante la trata de personas, reaccionemos en cadena
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Alejandro Guidi
OIM Colombie
Email : aguidi@iom.int