Communiqué
Global

Une formation à la gestion des camps en Papouasie Nouvelle-Guinée cible la réponse à la sécheresse

Papouasie-Nouvelle-Guinée - Alors que les conditions météorologiques extrêmes continuent d’exercer une forte pression sur les nations du Pacifique, les difficultés des autorités de gestion des catastrophes sont devenues encore plus grandes.

L’OIM vient de terminer un atelier de cinq jours visant à former les responsables de Papouasie Nouvelle-Guinée (PNG) et du Vanuatu en matière de gestion et de coordination des camps (CCCM). L’atelier a été dirigé par l’OIM et des partenaires des gouvernements des deux pays, ainsi que de la Croix-Rouge, d’Oxfam et d’autres organismes y ont participé. Il proposait aux participants une approche théorique ainsi que des activités pratiques pour installer des camps lors de situations d’urgence.

Des représentants du Service de l’Union européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile (ECHO) ont assisté à une session associée à leur visite et à leur travail dans les régions du pays touchées par la sécheresse. Lors de l’atelier, ils ont échangé leurs points de vue et leurs expériences sur l’ampleur de la sécheresse actuelle en PNG avec des officiers du Centre provincial de gestion des catastrophes.

 

La Papouasie Nouvelle-Guinée, en particulier la région des Hautes-Terres, a été fortement touchée par les effets d’El Niño, qui provoque la sécheresse et le gel, touchant plus de deux millions et demi de personnes. Certaines régions ont déjà déclaré l’état d’urgence et les déplacements de population – déjà en cours – devraient croître.

 

Le Vanuatu a été frappé par un ouragan en mars dernier qui a ravagé l’île et son économie et souffre aussi des conséquences du phénomène El Niño.

 

John Kupul, coordinateur provincial des catastrophes à Jiwaka, l’une des zones les plus touchées par la sécheresse, a déclaré que sa formation l’aiderait à travailler avec les populations déplacées après des catastrophes naturelles et des conflits tribaux. « L’un des principaux enseignements que je ramènerai chez moi est l’importance de responsabiliser les communautés déplacées en les faisant participer à l’organisation et à la coordination des camps », a t-il confié.

 

Contexte : Les déplacements à grande échelle provoqués par des catastrophes naturelles régionales nécessitent une préparation opérationnelle conforme aux normes les plus élevées de gestion des camps et des centres d’évacuation. Pour répondre à ces problèmes, la région a de plus en plus besoin d’un système global de préparation conjointe impliquant les partenaires humanitaires, les organismes de gestion des catastrophes et les gouvernements.

 

Les échanges lors de l’atelier en PNG permettront aux perspectives CCCM, d’un point de vue mondial et régional, de fournir des informations et de mettre davantage l’accent sur la gestion de l’information et sur les questions d’égalité des sexes. La coordination des relations entre les acteurs nationaux, régionaux et locaux, ainsi que celles à l’intérieur même du camp, est un élément important du programme, tout comme la création de mécanismes de protection et la participation des populations d’accueil et des personnes déplacées, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des camps. Les activités de l’OIM de lutte contre la sécheresse sont financées par l’USAID/OFDA.

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Wonesai Sithole, OIM Papouasie Nouvelle-Guinée, Tel: +675.70316355, Email: wsithole@iom.int.

Large scale displacements caused by regional natural disasters demand operational preparedness to the highest standards for management of camps and evacuation centres. To meet these challenges, the region increasingly needs a comprehensive system of joint preparedness involving humanitarian partners, disaster management agencies and governments.

Exchanges during the Papua New Guinea workshop will allow CCCM perspectives from a global and regional perspective to inform and develop an enlarged focus on information management and gender issues. Coordination of relations between national, regional and local actors, as well as those within the camp itself, is an important part of the curriculum, as are creating protection mechanisms and ensuring participation of host populations, and displaced people both inside and outside the camps. IOM’s drought activities are funded by USAID/OFDA.

For further information, please contact Wonesai Sithole at IOM Papua New Guinea, Tel: +675.70316355, Email: wsithole@iom.int.