Communiqué
Global

Une étude révèle la peur et l’insécurité dans les camps de déplacés en RCA

Centrafricaine - L’OIM vient de publier une première étude sur les intentions de retour des personnes déplacées dans leurs quartiers de Bangui et sur les conditions dans lesquelles elles pourraient rentrer lorsque la situation le permettra.

L’enquête est le résultat de 587 entretiens menés par 41 coordinateurs inter agences déployés dans 46 sites à Bangui. D’après les résultats :

  • 99% des personnes interrogées ont indiqué que l’insécurité était la cause principale de leur déplacement
  • 72% ont l’intention de retourner dans leur lieu d’origine dans les quatre prochaines semaines. Certains ne prévoient pas de quitter le site d’ici les quatre semaines à venir.
  • 85% ont indiqué que leur retour dépendrait de la présence de forces de sécurité dans leur quartier.
  • Un tiers des personnes interrogées ont indiqué que leur logement avait été endommagé ou détruit et leurs effets personnels pillés, ce qui explique pourquoi leur retour pourrait être retardé.
  • 85% ont déclaré avoir quitté leur lieu d’origine en décembre 2013.
  • 18% ont affirmé qu’ils avaient logé dans différents sites avant d’atteindre celui dans lequel ils ont été interrogés.
  • Outre la sécurité, trois autres besoins prioritaires ont été identifiés : le logement (17%), la nourriture (11%) et l’aide non alimentaire (11%).

L’enquête a été menée à bien par l’OIM en coopération avec cinq partenaires locaux (l’AFPE, l’AIDE, IDEAL, JUPEDEC et REMOD) et deux ONG internationales (Mercy Corps et le Conseil danois pour les réfugiés).

Pour plus d’information, veuillez contacter

Giovanni Cassani
OIM Bangui
Email : gcassani@iom.int