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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une étude met en évidence les besoins et les vulnérabilités des migrants
Une nouvelle étude de l’OIM sur les besoins et les
vulnérabilités des migrants en situation
irrégulière dans la province de Limpopo, au nord du
pays, appelle à une assistance humanitaire d’urgence
pour les groupes particulièrement vulnérables, tels
que les mineurs non-accompagnés, les femmes et les victimes
de violences sexuelles ou d’autres types de crimes.
Cette étude, fondée sur des évaluations
menées par l’OIM sur le terrain entre février
et mars 2009 dans la ville et les alentours de Musina, indique que
la détresse économique et le manque
d’opportunités dans le pays d’origine forcent
des dizaines de milliers de personnes à se lancer dans de
périlleux périples à travers les zones
frontalières. Ces personnes font appel à des passeurs
peu scrupuleux qui les maltraitent constamment pour franchir les
barbelés ou la rivière Limpopo.
L’étude montre que de nombreux migrants, en
particulier des mineurs non-accompagnés et des femmes, sont
victimes de violences sexuelles aux mains des trafiquants qui
agissent en toute impunité sans crainte d’être
poursuivis par les autorités.
Dans le cadre de l’étude, l’OIM a
interrogé 214 mineurs non-accompagnés, dont 75%
étaient des garçons. La recherche
révèle qu’un des facteurs majeurs de motivation
des enfants qui décident de migrer est le regroupement
familial ou l’éclatement de la cellule familiale.
Dix-huit pourcent des jeunes interrogés ont
déclaré avoir subi des violences ou des vols tout au
long de leur périple et montraient des signes de profond
traumatisme psychologique dus aux terribles situations auxquelles
ils ont été confrontés au cours du processus
de migration.
Le rapport expose en détails l’histoire de migrants
qui ont été blessés en rampant sous des fils
barbelés pour entrer en Afrique du Sud, et celle de femmes
qui ont subi plusieurs agressions sexuelles. Dans la plupart des
cas, les victimes ont déclaré qu’elles
n’étaient pas au courant de l’existence de
centres de soins ou simplement qu’elles voulaient continuer
leur périple vers Johannesburg sans interruption.
L’étude indique que 84% des 1 128 répondants
ont cité des raisons économiques ou le manque
d’offres d’emploi comme motif de départ, et 6%
d’entre eux ont déclaré qu’ils avaient
quitté leur maison par peur des persécutions
politique, religieuses ou ethnique.
De nombreux interrogés ont expliqué qu’ils
effectuaient des allers-retours réguliers entre le Zimbabwe
et l’Afrique du Sud, en particulier les commerçants
frontaliers et les agriculteurs.
D’après l’étude, les migrants
continuent de faire face à des difficultés pour
trouver un emploi bien payé en Afrique du Sud. Au total, 55%
des répondants ont indiqué qu’ils disposaient
d’une forme de revenus et la majorité d’entre
eux gagnent moins de 130 dollars par mois.
Les rapatriements de fonds continuent d’être un
moteur majeur dans la décision des migrants de se rendre en
Afrique du Sud. Une majorité des répondants
déclarent que quatre personnes ou plus dépendent de
l’argent qu’ils renvoient chez eux. Les rapatriements
sont massivement utilisés pour l’achat de
nourriture.
Parmi toutes les personnes interrogées, il semble que les
agriculteurs disposent des revenus les plus élevés et
représentent la catégorie professionnelle qui
rapatrie le plus de fonds. Plus de 90% d’entre eux sont
en possession d’un permis de travail. Cependant, beaucoup ont
continué à voyager clandestinement vers et depuis le
pays et 45% d’entre eux entrent en Afrique du Sud par
le même poste frontière.
« Il existe peu de perspective sociale pour les personnes
qui entrent en Afrique du Sud en situation
irrégulière », confie Yukiko Kumashiro de
l’OIM. « Beaucoup d’entre eux vivent vraiment au
jour le jour, et dépendent très souvent de
l’aide de sympathisants et d‘ONG pour pouvoir maintenir
leurs moyens d’existence. »
Musina, située à environ 11 kilomètres de
la frontière zimbabwéenne, connait un fort afflux de
migrants et de demandeurs d’asile principalement
zimbabwéens, qui transitent dans la province de Limpopo pour
se rendre dans les villes telles que Johannesburg.
L’étude recommande d’établir des
services de soutien et d’aide psychosociale pour les migrants
qui ont subi des violences et des traumatismes lors du processus de
migration, en particulier les femmes et les mineurs
non-accompagnés. De tels services devraient
s’étendre au-delà de Musina, vers Makhado et
vers les fermes privées où de nombreux migrants sont
employés.
De la même manière, la localisation et le
regroupement des mineurs non-accompagnés en Afrique du Sud
et au Zimbabwe doivent être renforcés.
L’OIM fournit de l’aide humanitaire aux migrants
zimbabwéens dans la province de Limpopo, en se centrant sur
les migrants vulnérables en situation
irrégulière, les commerçants frontaliers
illégaux, les mineurs non-accompagnés, les victimes
de traite, de violences sexuelles et sexistes et les migrants qui
travaillent dans les fermes et les mines commerciales.
Cette aide comprend la distribution de nourriture et
l’aide non-alimentaire, l’assistance juridique et des
services de localisation et de regroupement des familles.
L’OIM réalise également des opérations
de sensibilisation à la migration en toute
sécurité et soutient la construction d’abris
pour les migrants.
Cette étude a été financée par le
Bureau de la Population, des Réfugiés, et des
Migrations du Département d’Etat américain
(PRM).
Elle est disponible en ligne sur
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Nde Ndifonka
OIM Pretoria
Tél: +27 71 689 9966
E-mail :
"mailto:nndifonka@iom.int" target="_blank" title=
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