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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une étude démontre les bénéfices en termes de coûts des programmes de lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu de travail
D'après une récente étude, les programmes de
lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu de travail peuvent permettre
aux entreprises de faire des économies, de protéger
les compétences et le savoir de leur force de travail, et
d'améliorer la santé et la sécurité des
communautés au sens large.
Cette étude a été menée par les
partenaires de la Global Development Alliance (GDA), le CHAMP, le
Conseil national zambien de lutte contre le VIH/SIDA et l'OIM.
Après analyse des bénéfices de tels programmes
en termes de coûts pour d'importantes entreprises
privées de Zambie, cette étude recommande aux
entreprises de traiter la question du VIH/SIDA comme une question
stratégique nécessitant une planification.
Avec une prévalence de 17 pour cent du VIH, couplée
à la stigmatisation et aux idées reçues, le
lieu de travail offre une bonne opportunité d'accéder
aux programmes de prévention et de traitement, en
particulier pour les travailleurs migrants, très
vulnérables face au VIH/SIDA en raison de leur
mobilité.
Certaines entreprises de Zambie, parmi les plus importantes, ont
mis en place des programmes de lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu
de travail pour limiter l'impact de cette maladie sur leurs
employés. Par le passé, ces programmes ont
été justifiés par l'idée selon laquelle
ils étaient « la meilleure mesure à adopter
» plutôt qu'en se basant sur une analyse réelle
des coûts et des bénéfices de programmes de ce
type.
Les données ont été récoltées
dans sept des plus importantes entreprises de Zambie – quatre
dans le secteur minier et trois dans le secteur agricole. Toutes
ces entreprises sont membre du GDA – un partenariat
public-privé initié et co-financé par USAID,
et administré par une ONG locale, CHAMP (Programme de
gestion globale du VIH/SIDA).
Cette étude a permis de calculer les coûts de
fonctionnement de programmes de lutte contre le VIH/SIDA (en termes
de soins, d'éducation par les pairs, de conseils, de tests
de dépistage et de temps consacré à ces
programmes) en comparaison au coût du VIH et du SIDA pour une
entreprises (en termes de rotation du personnel, de formation des
personnes récemment engagées, de baisse de la
productivité, d'absentéisme et de
décès).
Cette étude a permis de démontrer que le VIH/SIDA
avait un impact important sur toutes les entreprises, et ce quelle
que soit leur taille ou le niveau de qualification de leurs
employés, et que les bénéfices humains et
financiers de toute une série de programmes de
prévention et de traitement du VIH/SIDA auprès du
personnel permettaient d'en contrebalancer le coût. Ainsi,
l'entreprise la plus importante a économisé
près de 500000 dollars pour lutter contre ce qui aurait pu
entraîner une baisse de productivité des
employés séropositifs.
Par ailleurs, plus ces programmes ont été
lancés tôt et plus les entreprises concernées
sont importantes, plus ces dernières en tirent
bénéfice.
Cette étude a par ailleurs souligné que le
coût élevé du traitement des symptômes
des personnes séropositives qui n'auraient pas
été dépistées, peut être
près de sept fois plus élevé que le coût
du traitement, y compris du traitement antirétroviral, des
personnes dépistées.
La prévention est un aspect essentiel de la lutte contre
le VIH/SIDA, et cette étude démontre que les
compétences et le savoir acquis grâce aux programmes
sur le lieu de travail en termes de prévention ont une
répercussion sur les communautés grâce à
l'accès à l'information, aux préservatifs, et
dans certains cas, aux traitements.
Sur quatre sites, cette étude a pris en compte les
travailleurs temporaires ou saisonniers. En dépit d'une
prise en compte limitée de ce groupe, cette étude a
démontré qu'inclure les travailleurs
temporaires dans les programmes de lutte contre le VIH/SIDA sur le
lieu de travail permet également aux entreprises de tirer
certains bénéfices, avec une économie
s'élevant en moyenne à 32 dollars par travailleur
saisonnier dans trois des quatre entreprises
étudiées.
Cette étude, co-financée par le CHAMP, l'OIM, le
Conseil national zambien de lutte contre le VIH/SIDA et USAID, a
également permis de démontrer que les entreprises qui
considèrent qu'une main-d'uvre abondante et bon
marché permet de se passer de programmes de lutte contre le
VIH/SIDA auprès des travailleurs temporaires n'ont qu'une
vision à court terme et que cela pouvait s'avérer en
fin de compte extrêmement couteux pour l'entreprise.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Katy Barwise
OIM Lusaka
Tél. : +260 (0) 1 254 055
E-mail :
"mailto:Kbarwise@iom.int">Kbarwise@iom.int