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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une étude de l'OIM révèle que les migrants, en particulier les mineurs, ont besoin d'une meilleure protection
Une étude de l'OIM sur les migrants dans la province de
Limpopo située au nord de l'Afrique du Sud
révèle que ces derniers, en particulier des mineurs
non accompagnés, ont désespérément
besoin d'aide humanitaire et d'une meilleure protection pour faire
face aux risques auxquels ils sont confrontés en tant que
sans-papiers.
Cette étude, intégrée dans un programme
plus vaste visant à apporter aide et protection aux migrants
zimbabwéens dans la province de Limpopo, a été
réalisée dans la ville de Musina et ses alentours.
Elle fait état du besoin important d'abris, de nourriture et
d'installations sanitaires dans cette zone déjà
très touchée par le choléra.
Pendant ces 12 derniers mois, Musina, située à 20 km
de la frontière zimbabwéenne, a subi une très
forte pression causée par l'afflux de migrants et de
demandeurs d'asile. Cette petite ville, citée par les
migrants comme étant la deuxième ville de destination
après Johannesburg, connait des schémas d'immigration
similaires à ceux des grandes métropoles.
97% des 1 115 migrants interrogés dont 169 mineurs
non-accompagnés, sont zimbabwéens. A travers cette
étude, les chercheurs de l'OIM ont rapporté que la
santé des migrants, déjà bien affaiblie par
l'aggravation de la situation au Zimbabwe, se
détériore encore plus après leur
arrivée en Afrique du Sud. Ceci est dû au manque de
nourriture, d'abris et d'installations sanitaires et dans certain
cas, d'accès aux soins par peur d'être
expulsés.
La plupart des personnes interrogées logent, se lavent,
cuisinent et dorment dehors et témoignent du manque de
nourriture et de leur dépendance aux distributions de
nourriture par les églises locales, qui représentent
leur unique repas de la journée, lorsqu'il y en a.
L'étude montre que la situation humanitaire est
aggravée car beaucoup de migrants sont incapables de trouver
un emploi stable et rémunérateur qui les aiderait
à se débrouiller seuls et leur permettrait d'envoyer
de l'argent à leurs familles. Cela est largement dû
aux problèmes d'obtention d'un statut juridique dans le
pays, de menace permanente d'expulsion, de violence, de vols de
leurs affaires personnelles et de la misère qui en
résulte. Beaucoup d'entre eux sont donc pris dans une
spirale où emploi et stabilité sont impossibles.
Cet état de fait est particulièrement
inquiétant car presque toutes les personnes
interrogées par l'OIM invoquent la recherche de travail pour
subvenir aux besoins de leurs familles restées au Zimbabwe
comme étant la raison principale de leur venue en Afrique du
Sud. Seuls 37% des migrants reçoivent de l'argent, bien que
la plupart gagnent moins de 100 dollars par mois, bien au-dessous
de la moyenne nationale qui s'élève à plus de
600 dollars par mois.
L'étude révèle également que le
périple entre le Zimbabwe et l'Afrique du Sud comporte des
dangers et risques considérables, notamment des violences
physiques et sexuelles, des vols ou/et des
séquestrations. Près de 30% des personnes
interrogées ont subi des formes de violence et/ou des vols
au cours de leur périple, principalement commis par des
délinquants opérant des deux côtés de la
frontière, des passeurs et des inconnus.
L'étude souligne également le besoin urgent
d'apporter une meilleure protection aux mineurs
non-accompagnés. La plus jeune migrante interrogée
par l'OIM n'avait que six ans et, après avoir
été séparée de sa mère, avait
été obligée de mendier pour survivre avant
d'être victime d'un vol.
Quasiment un tiers des mineurs interrogés ont
déclaré avoir été victimes de violence
au cours de leur trajet, y compris d'agressions sexuelles ou de
vols. La majorité d'entre eux voyageaient seuls, avec des
amis, ou des inconnus rencontrés sur le chemin.
Une des recommandations essentielles présentée par
l'étude financée par le Bureau pour la Population,
les Refugiés et les Migrations du département d'Etat
américain est de donner la priorité à la
réunification des enfants et de leurs parents ou tuteurs. Ce
programme est déjà mené à bien par
l'OIM, en coopération étroite avec les
autorités des deux côtés de la
frontière, mais a besoin d'être renforcé.
Lorsque la réunification des familles n'est pas possible,
l'étude recommande d'intégrer les enfants dans
des familles d'accueil et de les inscrire à l'école
afin d'atténuer leur vulnérabilité à la
violence, à la criminalité et à la mauvaise
santé, et d'améliorer ainsi leurs perspectives
d'avenir.
L'OIM recommande également d'améliorer
l'accès à la migration légale. En
attendant, les services d'assistance communautaires qui fournissent
de la nourriture, des infrastructures sanitaires et des abris,
doivent être soutenus. Il serait également important
d'installer des abris semi-permanents où les migrants
pourraient se sentir en sécurité et qui leur
permettraient de se rapprocher des services, car il n'existe
actuellement aucun abri pour les jeunes filles et les hommes. De
plus, les abris mis à disposition par les églises
pour les garçons et les femmes ne permettent pas de faire
face à la demande croissante.
L'OIM mettra bientôt en route une évaluation
comparative dans la ville de Makhado, ville plus isolée au
centre de l'Afrique du Sud mais qui compte une importante
communauté de migrants, afin d'améliorer la
compréhension des défis auxquels les migrants font
face dans la province de Limpopo.
Pour accéder au rapport en ligne, merci de consulter
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Nde Ndifonka
OIM Pretoria
Tél. +27 71 689 9966
E-mail :
"mailto:nndifonka@iom.int">nndifonka@iom.int