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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une étude de l’OIM révèle des informations sur la migration à la frontière entre la Colombie et le Venezuela
Colombia - L’OIM et le Ministère colombien des affaires étrangères ont publié, cette semaine, les résultats d’une étude réalisée aux points de passage aux frontières officiels et clandestins entre la Colombie et le Venezuela dans les municipalités de Cucuta, Villa del Rosario et Arauca.
L’étude, menée à bien fin 2016 par l’intermédiaire de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM, est un test qui visait à analyser le profil et les motivations des personnes qui traversent la frontière, afin de mieux comprendre les caractéristiques des flux migratoires actuels entre le Venezuela et la Colombie.
Les informations recueillies pour l’étude provenaient des autorités et des institutions locales ainsi que de la population touchée et les résultats concernent le profil, les motivations et les intentions de ceux qui entrent en Colombie.
D’après les principales conclusions :
- 67 pourcent des personnes ayant traversé la frontière et résidant actuellement dans les trois municipalités (Cucuta, Villa del Rosario et Arauca) sont colombiennes (y compris des binationaux), tandis que 33 pourcent sont des Vénézuéliens.
- Parmi les personnes interrogées qui tentaient la traversée (majoritairement des Vénézuéliens), 69 pourcent ont indiqué qu’ils comptaient rentrer au Venezuela le jour même. Quelque 23 autres pourcent ont indiqué leur intention de rentrer dans les mois suivants et seuls 5 pourcent ont exprimé leur intention de rester en Colombie. Les 3 derniers pourcent ont indiqué qu’ils traversaient la Colombie pour atteindre un pays tiers.
- Parmi les raisons de leur voyage en Colombie figurent l’achat de biens comme la nourriture, les articles ménagers, les produits d’hygiène et les médicaments (52 pourcent), les visites familiales (17 pourcent), le travail (14 pourcent), le tourisme (5 pourcent), l’école (2 pourcent) et d’autres motifs variés (10 pourcent).
- Parmi les 14 pourcent indiquant qu’ils entraient dans le pays pour travailler, les secteurs d’emploi envisagés étaient les services (41 pourcent), le commerce (24 pourcent), l’industrie (11 pourcent), le transport (8 pourcent), la construction (6 pourcent), les services financiers (3 pourcent) et la communication (2 pourcent).
L’étude a également évalué la situation des Colombiens de retour et de la population vénézuélienne entrante à 47 endroits, indiquant une forte présence de mineurs (49 pourcent), ce qui met en évidence l’importance de mettre en œuvre des politiques publiques pour préserver leurs droits, en particulier s’agissant de la santé, de l’éducation et de la protection.
D’après les informations recueillies par Migración Colombia du 1er mai 2017 jusqu’à ce jour, la grande majorité des 455 094 ressortissants vénézuéliens enregistrés ont exprimé leur intention d’entrer en Colombie temporairement et plus de la moitié d’entre eux sont entrés dans le pays pour y acheter des denrées.
Le Directeur de Migración Colombia, Christian Krüger, a souligné que les personnes traversent la frontière, dont certaines plusieurs fois par jour, sans avoir l’intention d’y rester, mais parce qu’elles ont une raison ou un besoin de venir en Colombie périodiquement.
Fernando Calado, Directeur des programmes de l’OIM en Colombie, a souligné que la frontière faisait plus de 2 000 kilomètres de long et qu’il était donc très difficile de savoir combien de points de passage clandestins existent. M. Calado a également précisé qu’il était nécessaire d’élaborer des politiques publiques qui préviennent la xénophobie, qui aident les personnes de retour à s’intégrer lorsqu’elles sont leurs compatriotes, et qui permettent une intégration solidaire de la population migrante.
Suite à la mise en œuvre du projet pilote de la DTM, l’OIM entame actuellement la deuxième phase de l’exercice, qui sera déployée entre juillet et septembre 2017 et s’étendra à la frontière au nord-est de la Colombie et sur les côtes caribéennes. L’objectif est de donner un aperçu plus approfondi de la situation et des besoins des derniers arrivants dans le pays, afin d’éclairer les politiques publiques et la prise de décision stratégique garantissant des réponses adéquates et opportunes qui respectent les droits et répondent aux besoins de la population touchée.
Pour télécharger la présentation des principaux résultats de l’étude :
http://www.cancilleria.gov.co/sites/default/files/oim-matrizdemonitoreodedesplazamientoenlafronteracolombovenez.pdf
Pour visionner la conférence de presse : https://youtu.be/3WlYHPm5-_E
Pour plus d’informations, veuillez contacter Karen Mora, OIM Colombie, Tel. + (57) 1 639 7777, Email: kmora@iom.int