-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Une étude de l’OIM examine les vulnérabilités des migrants en matière de santé en Afrique australe
Sud-africaine - Dans le cadre de son programme de Partenariat sur la santé et la mobilité en Afrique de l’Est et en Afrique australe (PHAMESA), l’OIM a publié un résumé des premières conclusions d’une étude sur les vulnérabilités en matière de santé, dans le contexte des flux migratoires composites depuis l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et la région des Grands lacs vers l’Afrique australe.
Les conclusions ont été présentées lors de la 2ème Conférence ministérielle sur le dialogue migratoire pour l’Afrique australe (MIDSA) à Maputo, au Mozambique.
L’étude a été mandatée par l’OIM en 2012 en réponse directe au phénomène croissant de migration composite ou irrégulière depuis les trois régions vers l’Afrique australe. L’objectif principal de l’étude était de produire des données qui répondent aux besoins d’élaboration d’une politique sur les flux migratoires composites entre les régions concernées et d’améliorer les conditions de santé des migrants tout au long du processus.
L’étude visait en outre à recueillir des données plus approfondies et à mettre à jour les conclusions de l’étude de l’OIM de 2009 intitulée « A la poursuite du rêve austral », qui évaluait la traite des hommes et des jeunes garçons depuis l’Afrique de l’Est vers l’Afrique australe, en se centrant sur les populations migrant d’Ethiopie, du Kenya et de Somalie.
Les conclusions de la première phase étaient centrées sur la démographie des migrants, sur l’évolution des dynamiques des rapports entre les sexes, sur les facteurs incitatifs et dissuasifs, sur l’itinéraire et les moyens de transport, sur l’estimation des chiffres, sur le mode opératoire des trafiquants, sur les types de mauvais traitements et d’exploitation dont sont victimes les migrants, et sur les problèmes de santé dans les pays de transit et de destination.
L’étude a examiné et analysé les flux migratoires composites depuis la République démocratique du Congo (RDC), l’Ethiopie et la Somalie vers l’Afrique australe. Alors que l’Afrique du Sud est toujours considérée comme le principal pays de destination pour ces migrants, des pays comme le Malawi, le Mozambique et la Zambie sont de plus en plus perçus comme des destinations alternatives.
Le nombre exact de migrants qui entreprennent ce périple reste incertain, car ils passent souvent par plusieurs pays de transit. De plus en plus de migrants de RDC, d’Ethiopie et de Somalie arrivent en Afrique du Sud. Toutefois, bon nombre restent dans les pays de transit tels que le Mozambique, pour travailler dans l’industrie minière en plein essor.
Bien que la majorité des migrants qui composent les flux migratoires composites soient de jeunes hommes, de plus en plus de jeunes femmes d’Ethiopie et de Somalie entreprennent ce périple. Les groupes de migrants de RDC sont composés de plus en plus de familles, y compris de personnes âgées, de mères et d’enfants. De plus en plus de mineurs non accompagnés se lancent également dans ce périple.
Les principaux facteurs d’attraction restent les opportunités et l’espoir d’une vie meilleure. Mais la plupart des migrants interrogés ont cité la guerre, la pauvreté et la violence politique comme principaux motifs de migration.
Par voie terrestre, les pays de transit les plus populaires sont le Kenya, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Les camions remorques, les bateaux et les voyages à pied sont les principaux moyens de transport pour la plupart des migrants, même si quelques-uns voyagent en transport commercial, par bus ou par avion. Les périples par bateau sont apparemment en déclin.
Les conditions dans lesquelles de nombreux migrants sont transportés ou détenus posent de graves problèmes de santé. Les migrants voyagent souvent à bord de camions remorques, qui les exposent à de graves risques de suffocation et parfois de mort. Ils ont également un accès très limité à l’eau, à la nourriture et aux abris tout au long du voyage. Les femmes en particulier souffrent de violences sexuelles et sexistes qui sont entre autres à l’origine de graves troubles psychologiques.
La détention dans les pays de transit peut également provoquer d’importants risques en matière de santé, notamment une exposition à la tuberculose (TB) et dans certains cas, à la TB multirésistante, car il existe très peu de programmes de dépistage dans les prisons et les centres de détention à travers la région.
L’étude a également révélé que les trafiquants jouent un rôle important pour faciliter le déplacement et le transit de la plupart des groupes de migrants, en particulier des Ethiopiens et des Somaliens. Il arrive que les migrants paient jusqu’à 5 000 dollars pour un périple à travers des pays de transit comme la Zambie et le Mozambique. Les trafiquants aident à traiter divers problèmes locaux en transit tels que le paiement de pots-de-vin, l’organisation du transport et des guides locaux. Le périple peut durer jusqu’à six semaines, et comprend notamment des escales dans des maisons d’hébergement, des camps de réfugiés et d’autres centres de transit en chemin.
La corruption est également monnaie courante. Bien que certains migrants voyagent avec des documents officiels, il apparaît que beaucoup voyagent également en possession de passeports, de laissez-passer et de visas obtenus illégalement dans certains pays de transit. Les trafiquants s’entendent avec les responsables de l’immigration pour faciliter le transit des migrants irréguliers.
Les sentiments à l’égard des migrants sont mitigés dans de nombreux pays de transit et de destination. Les migrants éthiopiens et somaliens sont victimes de discrimination dans plusieurs pays de destination car ils ne sont pas reconnus comme de « vrais » réfugiés et sont parfois considérés comme « immigrants illégaux » par les forces de l’ordre et les responsables de l’immigration.
« Cette étude aidera les gouvernements et les autres parties concernées dans les pays d’origine, de transit et de destination à mieux comprendre les différentes vulnérabilités, notamment les vulnérabilités en matière de santé, auxquelles sont confrontés les migrants qui entreprennent ce périple et à répondre à leurs besoins de manière globale », déclare le Dr. Erick Ventura, coordinateur régional de l’OIM pour les questions de migration et de santé.
L’étude a été financée par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA) et l’Agence norvégienne pour la coopération au développement (NORAD), dans le cadre du programme PHAMESA.
Les conclusions peuvent être téléchargées sur www.iom.org.za.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Gaone Dixone
OIM Pretoria
Tel. +27 72 127 7094
Email: gdixon@iom.int