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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une étude de l’OIM confirme que plus de 80% des migrants péruviens ont un statut régulier
Pérou - Une enquête mondiale sur les migrants péruviens réalisée par l’OIM au Pérou, le Ministère des affaires étrangères et l’Institut national des statistiques, et présentée cette semaine à Lima, indique que 80,5% des Péruviens vivant hors de leur pays d’origine ont un statut migratoire régulier dans leur pays actuel de résidence.
L’enquête concernant 12 274 migrants a également permis d’établir que 49,3% des personnes interrogées ont une résidence permanente, 16,4% ont obtenu la nationalité du pays de résidence, 11,1% ont un visa de travail, 2,1% ont un visa étudiant et 1,6% ont un visa touristique encore valable.
Le reste des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête, soit 19,5%, a déclaré se trouver en situation irrégulière.
« Cette étude confirme les tendances migratoires enregistrées dans les précédentes études de l’OIM. Les résultats de cette nouvelle étude seront donc très utiles aux responsables politiques pour concevoir et appliquer des politiques et des programmes migratoires », a déclaré Diego Beltrand, Directeur régional de l’OIM en Amérique du Sud.
Trente-deux pour cent des Péruviens interrogés pour l’enquête vivent aux Etats-Unis, 16,3% en Espagne, 13,3% en Argentine, 10,2% en Italie, 7,6% au Chili, 4,6% au Japon, 4,3% au Venezuela et 11,8% dans d’autres pays.
Quelque 41,1% ont expliqué avoir migré pour trouver de meilleures opportunités économiques, 21,1% pour être réunis avec leur famille, 12,5% parce qu’ils étaient sans emploi et ont décidé de trouver un emploi dans un autre pays. Environ 10% ont quitté le pays pour étudier à l’étranger et 9,9% ont déclaré avoir signé un contrat de travail à l’étranger.
Concernant leur situation de travail, 73,1% ont déclaré être employés et 26,9% ont déclaré être actuellement sans emploi.
Le taux de chômage des migrants péruviens est le plus élevé en Europe (30,1%), puis en Afrique et en Océanie (27,8%). Le taux de chômage des Péruviens vivant en Amérique du Nord atteint 24% et 24,7% en Amérique latine. C’est en Asie qu’il est le plus faible (21,2%).
Les rapatriements de fonds jouent un rôle central pour les migrants péruviens. En effet, 60,6% d’entre eux confirment qu’ils envoient de l’argent à leurs familles restées au pays. Quelque 51,6% envoient de l’argent tous les mois, 10,2% tous les deux mois et 7,7% tous les 3 à 6 mois.
Le montant moyen des rapatriements se situe entre 101 et 200 dollars. Les familles au Pérou utilisent l’argent principalement pour la nourriture, les soins de santé et l’éducation. Certains ont déclaré utiliser l’argent pour économiser, payer le loyer, rembourser des dettes ou créer de petites entreprises.
Près de 7,1% des personnes interrogées ont déclaré être optimistes quant à l’avenir proche du Pérou ; 24,7% pensent que les choses n’évolueront pas et seuls 4,8% pensent que la situation sera de nature à empirer.
Le nombre de Péruviens vivant à l’étranger est estimé à 2,4 millions, soit près de 10% de la population totale.
Dans le cadre de l’enquête, 12 274 Péruviens ont été interrogés dans 97 consulats de 49 pays. L’enquête est disponible en espagnol sur : http://www.iom.int/files/live/sites/iom/files/pbn/docs/Encuesta-OIM-web_Final.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Carolina Santos
OIM Pérou
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