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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Une étude conjointe OIM-OMS sur la vulnérabilité au paludisme au Vietnam appelle à l’action
Vietnam - Aujourd’hui, 9 août, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’OIM au Vietnam a publié les conclusions d’une étude examinant le lien entre la mobilité de la population et la vulnérabilité au paludisme dans la province de Binh Phuoc, au sud-ouest du Vietnam.
L’étude apporte une analyse approfondie de la vulnérabilité au paludisme chez les migrants et les populations mobiles dans les communes les plus concernées par le paludisme et la mobilité, y compris par la migration interne.
Les communautés qui ont été identifiées comme étant les plus vulnérables au paludisme sont situées dans des zones isolées le long de la frontière du Vietnam avec le Cambodge et appartiennent à la province défavorisée de Binh Phuoc.
La région attire un grand nombre de migrants, y compris des personnes qui viennent du nord du Vietnam pour vivre et travailler dans la région.
L’étude révèle que les migrants ont plus de risques de contracter le paludisme que les non-migrants car ils sont plus exposés aux moustiques. De nombreux migrants vivent dans des abris temporaires dans des zones forestières et travaillent dans des secteurs à haut risque telle que la récolte du manioc et de la noix de cajou.
Plus de 50% des migrants vivaient à plus de 10 km d’un centre médical et les migrants étaient trois fois moins sensibilisés aux symptômes du paludisme que les non-migrants.
Parmi les populations de migrants et de non-migrants, les hommes étaient plus susceptibles de contracter le paludisme que les femmes. Cependant, les femmes étaient moins susceptibles de terminer le traitement prescrit après avoir contracter la maladie.
Les migrants issus de minorités ethniques attendent plus longtemps avant de rechercher un traitement (17% attendaient quatre jours ou plus, contre seulement 2% pour le groupe de majorité ethnique Kinh), augmentant ainsi le danger auquel ils sont exposés.
Financée par le Fonds de développement de l’OIM, l’étude explique pourquoi l’accès aux services de prévention du paludisme est un gros problème pour la population migrante de Binh Phuoc.
Tandis que 90% des la population résidente permanente possède des moustiquaires traitées à l’insecticide grâce au programme national de contrôle du paludisme, seule 54% de la population non enregistrée avait reçu de telles moustiquaires.
Le paludisme est la cinquième cause de décès dans le monde parmi les maladies contagieuses, touchant 95 pays dont le Vietnam. Bien que 12,6% de la population vietnamienne vive dans des zones à risque, d’importants progrès ont été accomplis pour réduire l’incidence du paludisme ces dernières décennies.
« Cette étude montre qu’il faut agir rapidement. Pour les communautés défavorisées de la province de Binh Phuoc, la possibilité de contenir et d’éradiquer le paludisme disparaîtra rapidement si des stratégies spécifiques pour lutter contre le paludisme au sein des populations mobiles et des populations de migrants ne sont pas mises en œuvre prochainement », a déclaré David Knight, chef de mission de l’OIM au Vietnam.
Il existe en outre d’autres tendances inquiétantes : des progrès plus lents dans la réduction des admissions pour paludisme et des décès en 2013 et 2014 et un niveau de résistance croissant à l’artémisinine, médicament phare pour lutter contre le paludisme.
La publication du rapport coïncidait avec un atelier organisé aujourd’hui, 9 août, à Hanoï, la capitale vietnamienne, par l’Institut national de paludologie, de parasitologie et d’entomologie, l’OIM et l’OMS.
L’étude intitulée « Information and Experience Sharing on Recent Malaria Programming and Research Targeting Mobile and Migrant Population » donnera aux experts nationaux et internationaux l’opportunité de débattre des progrès à accomplir en matière de recherche et de programmes contre le paludisme au Vietnam et dans la région, en se centrant sur la réponse spécifique aux besoins des migrants et des populations mobiles.
Pour télécharger le rapport, rendez-vous sur :
Version anglaise : https://publications.iom.int/books/migration-mobility-and-malaria-study-migrants-vulnerability-malaria-and-epidemiology
Version vietnamienne : https://publications.iom.int/books/migration-mobility-and-malaria-study-migrants-vulnerability-malaria-and-epidemiology-0
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Vietnam, David Knight, Tel: +844 3850-1810
Email: dknight@iom.int. Ou Thi Ngoc Thu Tran, Tel: + 84 918 733 578 Email: tnthutran@iom.int