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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une étude appelle à la coopération internationale sur la migration en réponse à la crise économique
Une nouvelle étude publiée par l'OIM et le processus
de La Haye sur les réfugiés et les migrations appelle
à l'élaboration d'un cadre de travail international
sur la gestion conjointe des migrations.
L'étude, intitulée « Crise économique
mondiale et migration : Où allons-nous ? »,
révèle qu'un tel cadre permettrait d'alléger
certaines tensions que la crise financière mondiale a
provoquées dans le système migratoire,
d'améliorer la gestion future des migrations et de
réduire les tendances isolationnistes des pays
préoccupés par les nouveaux flux de migrants.
Rédigé par le Professeur Bimal Ghosh,
l'étude met en garde contre les dangers des tendances
isolationnistes et individualistes en matière de migrations
et de politiques commerciales, en réponse aux pressions
populistes ou aux réactions de panique à la crise
économique mondiale.
Il explique que ces mesures peuvent avoir des effets pervers
à long terme sur la paix sociale et les relations entre
états, freinant le redressement économique mondial et
nuisant à la fois aux pays riches et au pays pauvres.
L'étude établit, au contraire, qu'un cadre de
travail multilatéral commun sur la gestion des migrations
rendrait la mobilité humaine plus ordonnée et
prévisible. Le rapport fait observer que la force motrice
pour parvenir à un tel accord devrait être la
réciprocité des intérêts et des
avantages communs.
« En temps de crise, les nations peuvent également
être plus disposées à accepter le changement
», déclare le Professeur Ghosh.
Malgré un léger déclin de la migration
irrégulière pendant la récession,
l'étude révèle que cette tendance pourrait
rapidement s'inverser en raison de la pression démographique
des pays pauvres qui se redressent plus doucement de la
récession. En l'absence d'opportunités
d'entrée légale, bon nombre de ces pays pourraient
rechercher des solutions d'entrée par le biais de voies
illégales, encourageant ainsi les passeurs et les
trafiquants.
En dépit de la récession économique et de
la compétition intense en termes d'emploi et de ressources
dans les pays d'accueil, la tolérance des étrangers a
tendance à baisser. En plus de l'expansion de
l'économie noire, l'émergence d'une classe
sous-prolétaire composée principalement de migrants
provoque une augmentation de la discrimination et de la
xénophobie, de la maltraitance et des violations des droits
de l'homme.
Affirmant qu'il existe des signes menaçants de cette
tendance dans plusieurs pays, l'étude appelle à des
mesures proactives et préventives visant à contrer de
tels abus, notamment par le biais de la vigilance de la
société civile et de la population. D'autres mesures
seraient l'établissement de politiques de main-d'uvre
flexibles, correspondant au changement des besoins du marché
du travail et empêchant les politiques économiques et
commerciales populistes et individualistes, ainsi qu'une impulsion
concertée pour la création d'emplois.
L'étude met également en garde contre la
réduction du financement des programmes d'intégration
des migrants, comme c'est déjà le cas dans certains
pays. Les augmentations relatives des flux de
réfugiés et de migrants en âge de travailler,
qui ont peu de potentiel d'employabilité, notamment dans les
pays de l'OCDE, rendent particulièrement importantes leur
intégration sociale et professionnelle.
« L'approche habituelle aux questions de migrations
causées par la récession, basée sur
l'hypothèse qu'après la crise économique, la
migration internationale redeviendra comme avant, est discutable
», déclare le Professeur Ghosh.
Il explique que si la migration est mal gérée
aujourd'hui, les pays pourraient attendre plusieurs
décennies avant de se redresser sur le plan
économique, comme ce fut le cas après la Grande
Dépression des années 30.
L'étude conclut que la préexistence d'un cadre de
travail multilatéral de coopération sain, en vue de
gérer les migrations actuelles causées par la
récession, permettra au monde entier de relever les
défis futurs de la mobilité humaine du 21ème
siècle, avec plus d'assurance.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Bimal Ghosh
Tel: + 41 022-755.53.91
E-mail:
"mailto:ghosh@bluewin.ch">ghosh@bluewin.ch