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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une Conférence à Oxford s’intéresse aux besoins des migrants dans les pays en crise
Suisse - L’OIM a présenté les orientations de l’Initiative de l’OIM pour les migrants dans des pays en crise (MICIC) lors d’une grande conférence internationale organisée par le Centre d’études sur les réfugiés du Keble College, à Oxford, la semaine dernière (16-17 mars).
La conférence intitulée Beyond Crisis: Rethinking Refugee Studies a examiné des moyens d’évaluer les connaissances, les données, les pratiques et les concepts nécessaires pour comprendre et traiter les défis contemporains liés aux crises et au déplacement forcé.
La conférence a également rassemblé tout un éventail d’universitaires, de responsables politiques et de professionnels, en vue de renforcer le programme de recherche et la communauté universitaire sur ce sujet, et de répondre plus efficacement aux défis du déplacement forcé à long terme.
L’OIM était représentée par Heather Komenda, Lorenzo Guadagno et Sanjula Weerasinghe, dont les présentations ont été mises en avant lors d’un débat sur les Cadres de réponse aux vulnérabilités situationnelles et ancrées des migrants, du point de vue des professionnels. Le débat était centré sur les interventions politiques et pratiques pour mieux lever les obstacles de l’accès à l’information, aux ressources et à l’aide auxquels les migrants peuvent être confrontés dans des situations de crise et pour mieux exploiter leurs capacités, à la fois pour réduire leur vulnérabilité et pour améliorer la résilience de leurs communautés d’origine et de destination.
Les Guidelines to Protect Migrants in Countries Experiencing Conflict or Natural Disaster de l’Initiative MICIC, présentées par Sanjula Weerasinghe, mettaient en avant les avantages à tirer des actions préparatoires, qui donnent aux migrants les outils nécessaires pour renforcer leur résilience, car les migrants sont confrontés à des défis différents de ceux des citoyens en cas de catastrophe et de conflit.
Le statut juridique, l’isolement, la barrière de la langue et les documents exigés présentent des obstacles uniques qui empêchent souvent les migrants d’accéder à la sécurité. Pourtant, au sein des communautés de migrants, il existe des compétences et des capacités qui peuvent être mises à profit pour répondre à ces mêmes vulnérabilités. Les actions sont plus efficaces lorsqu’elles sont mises en œuvre avant l’éruption d’une crise.
L’OIM a également montré l’importance d’intégrer les migrants dans la gestion des risques de catastrophe. Lorenzo Guadagno a notamment souligné que ce point avait été explicitement reconnu dans un certain nombre de débats politiques mondiaux et qu’il faisait partie intégrante du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030.
« La réponse aux besoins des migrants nécessite d’élargir la coordination de la gestion de l’urgence à de nombreux autres acteurs nouveaux, comme les consulats et les ambassades, les organisations de la société civile et les migrants eux-mêmes », a souligné Lorenzo Guadagno lors de son intervention. « Les parties prenantes sont bien plus nombreuses que celles généralement envisagées par les institutions mandatées pour la gestion de l’urgence »
Il a également mis en lumière les efforts que l’OIM déploie dans ce domaine dans le cadre de l’Initiative MICIC, notamment le rassemblement de pratiques et la production de données et de conseils à ce sujet, le renforcement des capacités du personnel des institutions concernées dans certains pays du monde et l’élaboration de mécanismes visant à améliorer l’intégration des migrants dans le travail de réduction et de gestion des risques de catastrophe.
Les présentations de l’OIM ont été complétées par des contributions de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et des Sociétés du Croissant-Rouge (FICR) qui a lancé une base de données sur les pratiques intelligentes, une autre ressource importante qui peut encourager les professionnels à développer de nouvelles approches pour répondre aux besoins des migrants. Cet éventail de compétences et de connaissances vise à s’assurer que la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge et d’autres partenaires aient les connaissances, les ressources et les capacités requises pour aider les migrants vulnérables.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sanjula Weerasinghe, OIM Genève, Tel: +41 22 717 9190, Email: sweerasinghe@iom.int