Aruba - « La lutte contre la traite compte ! » est le slogan qu’Aruba arborera pendant une semaine d’évènements destinés à sensibiliser la population à mieux prévenir la traite, à protéger les victimes et à poursuivre les trafiquants.

 

La campagne, qui débute aujourd’hui par une conférence publique à l’Université d’Aruba et par une série d’activités à la radio et sur les chaînes de télévision locales, est organisée par l’OIM, le gouvernement d’Aruba et le groupe de travail d’Aruba de lutte contre la traite et le trafic d’êtres humains. 

 

Comme dans de nombreux pays du Pacifique, les responsables d’Aruba ont commencé à recevoir des informations sur de potentiels cas de traite. A ce jour, trois d’entre eux ont été confirmés mais l’OIM et ses partenaires pensent que d’autres cas n’ont pas été signalés.

 

« Même si l’ampleur du phénomène de traite à Aruba, et dans toute la région pacifique, n’est pas comparable avec d’autres régions du monde, la traite est un crime qui ne doit pas être ignoré », déclare Chissey Mueller, responsable du projet de l’OIM.

 

Pendant toute la semaine, l’OIM, ses partenaires et des orateurs invités, notamment un citoyen américain victime de traite aux Etats-Unis, feront passer le message à un public très divers en expliquant ce que constitue la traite des personnes, comment elle a lieu, les moyens qu’emploient les trafiquants pour tromper leurs victimes, les tendances possibles à Aruba et dans la région, la réponse du gouvernement et les services disponibles, et en parlant du rôle crucial que peut jouer la population dans la prévention de la traite et dans l’identification des victimes. 

 

Jeudi 18 octobre, la Journée nationale de lutte contre la traite à Aruba débutera par une session à laquelle participeront des délégués invités d’autres pays des Caraïbes, qui interagissent avec les autorités et la société civile d’Aruba sur la question de la traite des personnes.

 

Pendant la semaine, l’OIM présentera son prochain rapport d’étude intitulé Analyse de la situation sur la réponse apportée à la traite à Aruba et lancera un concours d’art pour les jeunes du pays consistant à dresser le portrait du phénomène de traite pour une campagne d’informations prévue en 2013.

 

La semaine de sensibilisation à Aruba fait partie du projet régional de l’OIM de renforcement de capacités pour lutter contre la traite à Antigua et Barbuda, à Aruba, en Jamaïque, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, et à Trinité-et-Tobago. Le programme est financé par une subvention du Bureau du Département d’Etat américain chargé de contrôler et de combattre la traite des personnes (J/TIP).

 

Depuis 2004, l’OIM aide à renforcer la capacité des pays caribéens anglophones et néerlandophones à lutter contre la traite en passant par la sensibilisation et la formation des parties prenantes et en identifiant et en aidant les victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle, de travail forcé et de servitude domestique. Les victimes étaient aussi bien originaires de pays lointains comme l’Inde, Myanmar, l’Ukraine mais également de pays voisins comme la Colombie, la République dominicaine, la Guyane et la Jamaïque.

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter

 

Chissey Mueller

OIM Port d’Espagne

Email: cmueller@iom.int

 

ou

 

Niurka Piñeiro

OIM Washington D.C.

Tel: + 1 202 684 0559

Email: npineiro@iom.int